Selon Tom Oberweis, la sécurité est un terme qui caractérise plutôt bien le Luxembourg. (Photo: Michel Brumat / archives)

Selon Tom Oberweis, la sécurité est un terme qui caractérise plutôt bien le Luxembourg. (Photo: Michel Brumat / archives)

Le nom de la maison Oberweis fait saliver les gourmands, au Luxembourg bien sûr, mais également à l’international. Auréolé d’un Prix d’excellence remis par le prestigieux Club des croqueurs de chocolat français, le pâtissier distribue ses produits jusqu’au Japon.

Monsieur Oberweis, votre travail contribue au rayonnement du Luxembourg à l’international. Quand en avez-vous pris conscience pour la première fois?

«Aux alentours de 2005, je me suis rendu compte que notre nom était connu internationalement, notamment au Japon où nous avons été invités au Salon du chocolat. Par la suite, nos produits ont été distribués au department store Isetan. L’ambassade de Russie à Luxembourg nous a dit aussi, il y a quelques années, que les touristes russes lui demandaient où trouver les magasins Oberweis.

Comment se positionne la pâtisserie luxembourgeoise à l’international?

«Je pense que nous n’avons rien à envier à nos voisins. L’image de la pâtisserie et chocolaterie luxembourgeoise est très bonne. Notre maison fait partie des Relais Desserts depuis plus de 30 ans et nous avons reçu un prix de la part des Croqueurs de chocolat… Ce sont des associations françaises bien reconnues dans ce secteur.

Peut-on parler d’une scène gastronomique typiquement luxembourgeoise?

«Le Luxembourg est assez atypique de ce point de vue. Avec un grand nombre d’étrangers, nous bénéficions des influences culinaires de tout le monde. Les recettes traditionnelles doivent forcément s’adapter aux palais internationaux. La demande change et évolue aussi. Par exemple, on nous demande de plus en plus de pâtisseries vegan ou avec très peu de sucre…

Le Luxembourg est un pays «fiable, dynamique et ouvert». Reconnaissez-vous le Luxembourg dans ces mots-clés retenus par le gouvernement?

«Oui, très certainement. Ces valeurs ont été bien choisies. En plus de la fiabilité, je parlerais aussi de sécurité. C’est une chose que beaucoup d’amis étrangers mettent en avant. Le dynamisme, je le constate dans tous les domaines, notamment dans l’artisanat (Tom Oberweis est président de la Chambre des métiers, ndlr). L’ouverture est presque une obligation quand le pays est si petit…

Que vous disent vos interlocuteurs à l’étranger sur le Luxembourg?

«L’image de paradis fiscal est en train de régresser, même chez ceux qui ne sont jamais venus. Ceux qui viennent ici sont impressionnés par la beauté de la ville, certains coins du pays et par la qualité de vie. Beaucoup me disent que les contacts et le networking sont faciles et rapides.

Et qu’est-ce que vous leur répondez pour leur donner envie de visiter le Luxembourg?

«Je décris souvent la ville, dont les vieux quartiers sont classés par l’Unesco. En quelques jours, on peut tout voir, du Moyen Âge au contemporain. Je parle aussi de la qualité de la gastronomie. Souvent, ceux qui sont venus une fois reviennent… ou restent.

À quelle occasion étiez-vous particulièrement fier du Luxembourg?

«Je suis toujours fier quand le Luxembourg est présent dans des compétitions internationales et se fait connaître à l’étranger. Récemment, j’ai été fier de la visite de Kate Middleton pour les 150 ans du Traité de Londres. Elle a rapporté de belles images du Luxembourg.»

 

L’aventure #CelebratingLuxembourg continue sur celebratingluxembourg.com pour découvrir toutes les personnalités.

Rendez-vous le 13 décembre pour le grand événement Celebrating Luxembourg.