En tout, douze personnes ont, semble-t-il, été averties. (Photo: Luc Deflorenne)

En tout, douze personnes ont, semble-t-il, été averties. (Photo: Luc Deflorenne)

Le vendredi 30 septembre, La Voix paraissait pour la dernière fois dans les kiosques, presque dix ans jour pour jour après son lancement. Son éditeur, le groupe de presse Saint-Paul (également éditeur du Luxemburger Wort), avait décidé d’en cesser la publication.

«Il y aura effectivement des licenciements, mais nous n’avons encore pris aucune décision», indiquait Paul Lenert, directeur général du groupe Saint-Paul, à paperJam.lu, le 30 septembre dernier. «Nous sommes en train d’entamer les discussions. Pour l’instant, nous avons demandé à chacun d’écouler ses arriérés de congés et de jours de récupération.»

Douze personnes…

Depuis, l’ambiance est plutôt pesante dans les couloirs du siège de Gasperich. Dès les premiers jours d’octobre, les discussions étaient entamées, avec la délégation syndicale. On parlait alors de cinq licenciements potentiels parmi les journalistes. Mais la plus grande incertitude régnait.

Ce mardi, on apprenait, de source interne, qu’un train de licenciements avait été lancé. Les premières annonces ont eu lieu dès le matin. En tout, douze personnes ont, semble-t-il, été averties, dans d'autres services que la rédaction francophone, en l’occurrence les archives, la correction, l’informatique ou la mise en page. Il restait encore quelques personnes qui travaillaient pour La Voix et qui pouvaient espérer un reclassement en interne, vers le Wort ou Point 24 par exemple.

… plus cinq?

On évoque encore, en interne, le sort des journalistes, pas encore scellé selon nos informations. La direction du groupe Saint-Paul, contactée par paperJam.lu, n’était pas disponible pour confirmer ou commenter ces éléments, l’agenda étant chargé. La délégation syndicale n’était pas davantage accessible.

Toutefois, on peut craindre que les journalistes «menacés» - on parle toujours de cinq personnes - viennent s’ajouter à ces premiers postes supprimés. L’incertitude règne toujours parmi les intéressés, plusieurs d’entre eux étant encore en congé.