Le terrorisme ne pouvait pas être plus cynique en choisissant de frapper un 14 juillet, en France. Il était aux alentours de 23 heures quand un camion blanc a foncé sur la foule réunie pour le traditionnel feu d’artifice sur la célèbre Promenade des Anglais à Nice. Le spectacle pyrotechnique venait de s’achever. Et le conducteur, un Franco-Tunisien habitant de Nice, a roulé sur deux kilomètres en semant la mort, avant d’être stoppé et abattu par les forces de l’ordre. 

Une folie en pleine ville qui a coûté la vie à 84 personnes selon un bilan provisoire du ministre de l’Intérieur, qui parle d’une «attaque criminelle de grande ampleur».

Dès les premiers éléments connus, le président de la République française a pointé une attaque «dont le caractère terroriste ne peut être nié».

L’état d’urgence qui devait se terminer le 26 juillet va être prolongé de trois mois, a annoncé François Hollande. De même qu’un appel à la réserve opérationnelle, soit tous ceux qui ont été à un moment sous les drapeaux ou dans les effectifs de la gendarmerie, afin de soulager les effectifs de police et de la gendarmerie mobilisés depuis plusieurs mois en raison de la menace terroriste.

Condamnations unanimes

De nombreux dirigeants politiques ont vivement réagi à l’attaque, en soutien au peuple français. Les dirigeants européens, réunis en Mongolie pour le 11e sommet de l’Asia-Europe Meeting, ont observé une minute de silence.

Le Premier ministre Xavier Bettel a condamné les attaques à son arrivée à la réunion des dirigeants.

De nombreux responsables politiques luxembourgeois ont aussi exprimé spontanément leur émotion et solidarité.