Au moins 12 personnes décédées et près d’une cinquantaine de blessés. Voici le bilan, ce mardi matin, de ce que la police allemande qualifie de «probable attentat terroriste» après qu’un camion de 38 tonnes a foncé dans la foule regroupée devant les stands d’un marché de Noël sur la Breitscheidplatz, à l’ouest du centre-ville de Berlin. Un événement qui n’est pas sans rappeler l’attaque perpétrée dans la nuit du 14 juillet dernier sur la promenade des Anglais, à Nice, qui avait fait 86 victimes et des centaines de blessés.

Survenue peu après 20 heures, l’attaque a suscité bon nombre de réactions sur les réseaux sociaux. Au Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel a été l’un des premiers à réagir, faisant part de son interrogation autour du fait de savoir «si la douleur ou la colère était sans fin», affirmant dans tous les cas que «Berlin se trouve proche de nous aujourd’hui». En allemand dans le texte.

D’autres, comme Corinne Cahen (DP), ministre de la Famille et de l’Intégration et de la Grande Région, ont retweeté les messages de la police allemande, demandant aux Berlinois «de rester à la maison et de ne pas partager de rumeurs» concernant les événements.

Mais la plupart des responsables politiques luxembourgeois ont exprimé leurs condoléances au peuple allemand et aux victimes de ce massacre, évoquant le plus souvent leur «solidarité». La plupart en allemand, en marque de soutien.

D’autres, comme Eugène Berger, chef de fraction DP, s’interroge sur le sens de cet événement sanglant, porteur «de violence, de haine».

De son côté, Marc Spautz, président du CSV, a publié un message en référence aux victimes de Berlin, mais aussi à la mort de l’ambassadeur russe, tué par balles à Ankara lundi. Il est le seul, au Grand-Duché, à faire référence à ces deux événements, survenus à quelques heures d’intervalle. Et a priori, jusqu’à présent, sans lien revendiqué.