Au moins 12 personnes décédées et près d’une cinquantaine de blessés. Voici le bilan, ce mardi matin, de ce que la police allemande qualifie de «probable attentat terroriste» après qu’un camion de 38 tonnes a foncé dans la foule regroupée devant les stands d’un marché de Noël sur la Breitscheidplatz, à l’ouest du centre-ville de Berlin. Un événement qui n’est pas sans rappeler l’attaque perpétrée dans la nuit du 14 juillet dernier sur la promenade des Anglais, à Nice, qui avait fait 86 victimes et des centaines de blessés.
Survenue peu après 20 heures, l’attaque a suscité bon nombre de réactions sur les réseaux sociaux. Au Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel a été l’un des premiers à réagir, faisant part de son interrogation autour du fait de savoir «si la douleur ou la colère était sans fin», affirmant dans tous les cas que «Berlin se trouve proche de nous aujourd’hui». En allemand dans le texte.
Noch wissen wir nicht ob nur unendliche Trauer oder auch Wut und Entsetzen...aber #Berlin ist uns heute ganz nah.XB
— Bettel Xavier (@Xavier_Bettel) December 19, 2016
D’autres, comme Corinne Cahen (DP), ministre de la Famille et de l’Intégration et de la Grande Région, ont retweeté les messages de la police allemande, demandant aux Berlinois «de rester à la maison et de ne pas partager de rumeurs» concernant les événements.
Bitte helfen Sie uns. Bleiben Sie zu Hause & verbreiten Sie keine Gerüchte. Folgen Sie uns hier für wichtige Infosl. #Breitscheidplatz
— PolizeiBerlinEinsatz (@PolizeiBerlin_E) December 19, 2016
Mais la plupart des responsables politiques luxembourgeois ont exprimé leurs condoléances au peuple allemand et aux victimes de ce massacre, évoquant le plus souvent leur «solidarité». La plupart en allemand, en marque de soutien.
Solidarität mit Berlin und Deutschland. Meine Gedanken sind bei den Opfern und ihren Familien
— Claude Wiseler (@ClaudeWiseler) December 19, 2016
Meine Gedanken sind bei den Opfern dieses schrecklichen Vorfalls und ihren Angehörigen #Breitscheidplatz
— Laurent Mosar (@LaurentMosar) December 19, 2016
Solidarity and fraternity. All my thoughts to our German friends. Tonight I am Berliner.
— Viviane Reding (@VivianeRedingEU) December 19, 2016
Dramatesch Evenementer zu #Berlin. Matgefill an Sympathie fir d'Affer an hier Familjen an Frënn.Schrécklech, egal wat d'Ursaach dovun ass
— Alex Bodry (@AlexBodry) December 19, 2016
D’autres, comme Eugène Berger, chef de fraction DP, s’interroge sur le sens de cet événement sanglant, porteur «de violence, de haine».
#Berlin wirwat dës sënnlos Gewalt, deen Haass? Gedanken sinn bei den onschëllegen Affer an hire Familje!
— Berger Eugène (@BergerEugene) December 19, 2016
De son côté, Marc Spautz, président du CSV, a publié un message en référence aux victimes de Berlin, mais aussi à la mort de l’ambassadeur russe, tué par balles à Ankara lundi. Il est le seul, au Grand-Duché, à faire référence à ces deux événements, survenus à quelques heures d’intervalle. Et a priori, jusqu’à présent, sans lien revendiqué.
Berlin , Ankara , a Gedanken bei den Opfer.
— Marc Spautz (@marcspautz) December 19, 2016