Xavier Bettel se montrait confiant jeudi soir par rapport au fait qu’il arriverait à persuader l’Europe de ne pas nuire à sa propre compétitivité. (Photo: SIP)

Xavier Bettel se montrait confiant jeudi soir par rapport au fait qu’il arriverait à persuader l’Europe de ne pas nuire à sa propre compétitivité. (Photo: SIP)

«Il faut arrêter de dire que le Luxembourg bloquerait la fiscalité», déclarait Xavier Bettel à son arrivée au sommet européen à Bruxelles jeudi soir. Et d’ajouter: «Il est inacceptable que certaines entreprises ne paient pas d’impôts.»

En revanche, le Premier ministre insistait sur le fait que plutôt que d’agir en «cavalier seul», l’Union européenne devrait attendre les propositions de l’OCDE qui doivent être présentées en avril et devraient indiquer «comment nous pouvons avancer ensemble».

Soutien de «quelques-uns»

Xavier Bettel a répété qu’en effet selon lui: «Il ne faut pas que les entreprises paient plus d’impôts en Europe qu’en Amérique ou autre part dans le monde.»

Interrogé par les journalistes luxembourgeois à son arrivée à Bruxelles, il estimait que certains États membres seraient prêts à s’abstenir de participer à la discussion et qu’il pouvait compter sur le soutien de «quelques-uns» pour aboutir à un texte qui tiendra compte des réflexions luxembourgeoises.