Adoptés à l’unanimité lundi soir, malgré les nombreuses inexactitudes soulevées, les plans sectoriels directeurs aboutiront à une modification du PAG de la commune. (Photo: Nader Ghavami / archives)

Adoptés à l’unanimité lundi soir, malgré les nombreuses inexactitudes soulevées, les plans sectoriels directeurs aboutiront à une modification du PAG de la commune. (Photo: Nader Ghavami / archives)

Qu’il s’agisse de projets liés au transport, au logement ou aux zones d’activités économiques, la deuxième version des plans directeurs sectoriels concernant la ville de Luxembourg serait truffée «d’imprécisions», selon l’avis général des élus de la capitale, réunis lundi soir en conseil communal. Qu’il s’agisse des éléments présents aussi bien dans le texte que dans les graphiques débattus lundi soir en conseil communal.

Si les élus saluent la hausse de la superficie totale de construction résidentielle, passée entre les deux versions de 100 à 178 hectares, certains, comme Maurice Bauer (CSV), dénoncent «le manque de concertation» des services de l’État dans leur travail de planification et s’interrogent sur la faisabilité de certaines priorités. Citant l’exemple du boulevard de Merl, le conseiller de la nouvelle majorité communale assure qu’au cours des quatre dernières années, «aucune parcelle de terrain n’a été acquise pour faire avancer ce projet».

Modification du PAG de la capitale

Approuvée à l’unanimité, cette nouvelle version des documents servant à établir les priorités nationales d’aménagement du territoire servira de nouvelle base aux réflexions autour de l’aménagement du territoire de la capitale, bien que contenant des différences par rapport au plan d’aménagement général de la capitale (PAG). C’est notamment le cas pour le passage du tram à travers les terrains appartenant à Heintz Van Landewyck et Paul Wurth dans le cadre de la construction souhaitée d’un nouveau quartier mixte à Hollerich.

Pour Lydie Polfer (DP), bourgmestre de Luxembourg-ville, l’adaptation devra donc se faire au niveau du PAG. Un document qui avait été adopté au printemps 2017 et qui avait été l’objet de nombreuses réclamations de riverains, mécontents des arbitrages réalisés par la commune, désireuse de combiner croissance démographique et préservation de la qualité de vie.