Si l’assistance vidéo repose sur les images filmées par les chaînes détenant les droits de diffusion, la validation des buts fait appel à des dispositifs particuliers. (Photo: AdobeStock / fotosr52)

Si l’assistance vidéo repose sur les images filmées par les chaînes détenant les droits de diffusion, la validation des buts fait appel à des dispositifs particuliers. (Photo: AdobeStock / fotosr52)

Que les supporters de foot se rassurent, les technologies d’assistance à l’arbitrage ne sont pas là pour entacher le jeu et les belles actions. Elles interviennent pour certifier que le ballon a bien passé la ligne de but, qu’un joueur en a volontairement blessé un autre ou qu’une faute méritant penalty a bien été sanctionnée. Si l’assistance vidéo repose sur les images filmées par les chaînes détenant les droits de diffusion, la validation des buts fait appel à des dispositifs particuliers. 

Trois solutions ont été testées avec plus ou moins de succès ces dernières années. La goal-line technology met en œuvre une quinzaine de caméras pointant à la fois sur les buts et sur le ballon qui est ainsi localisé en temps réel. Lorsqu’il apparaît que le ballon a franchi la ligne de but, la montre de l’arbitre vibre pour l’informer de la décision.

Caméras et capteurs connectés

L’utilisation de ce dispositif a été suspendue l’an dernier par la Ligue de football professionnel française suite aux révélations d’une ancienne employée de la société GoalControl, qui affirmait qu’il était possible de faire vibrer manuellement la toquante de l’arbitre sans que le système n’ait détecté de but.

Le deuxième procédé utilisé pour valider les buts est développé par l’entreprise allemande Cairos Technologies AG. Il vise à équiper le ballon d’un capteur connecté et les montants du but d’un champ magnétique au moyen de câbles électriques. L’arbitre est ici encore prévenu par vibration dès lors que le ballon a franchi la ligne fatidique. 

Une dernière technologie innovante tente de s’imposer sur ce marché lucratif: le système Hawk-Eye mis au point par Hawk-Eye Innovations Ltd, une société appartenant à Sony. Après avoir fait ses preuves avec succès dans les tournois de tennis du monde entier, il a pris racine sur les pelouses et équipe aujourd’hui 450 stades dans 65 pays. On a pu ainsi apprécier cette solution lors du dernier Euro en 2016. Hawk-Eye (œil de faucon) s’appuie sur un système de caméras capables de détecter l’emplacement du ballon et des joueurs au millimètre près.