En 2015, un record de vitesse a été enregistré par le japonais Maglev, flashé à 603km/h. (Photo: DR)

En 2015, un record de vitesse a été enregistré par le japonais Maglev, flashé à 603km/h. (Photo: DR)

Des vitesses vertigineuses, sans vibration et avec pour seule perturbation les bruits aérodynamiques liés au déplacement de l’air.

Telle est la promesse des trains à sustentation magnétique. Leur secret? L’absence de contact avec la voie, et donc de frictions avec les rails.

La technologie n’est pas nouvelle, puisque les premières expérimentations datent des années 60.

En 2015, un record de vitesse a été enregistré au Japon par le Maglev, flashé à 603km/h. Elon Musk, l’inventif milliardaire, s’est également intéressé à la sustentation magnétique pour imaginer l’Hyperloop, une capsule de transport destinée à filer à près de 1.000km/h dans un tunnel pressurisé.

Générer un champ magnétique antagoniste entre la rame et le rail

Le principe de la sustentation magnétique consiste à créer un puissant champ magnétique entre le train et le rail. Les différents projets en exploitation ou en développement dans le monde – au Japon, mais aussi en Chine – s’appuient sur deux technologies: la sustentation électrodynamique (EDS) ou électromagnétique (EMS).

Quant à la propulsion, elle est assurée par un moteur linéaire synchrone. Des bobines magnétiques sont positionnées le long de la rame avec les pôles nord et sud disposés alternativement de l’avant vers l’arrière du train. Les bobines de propulsion situées le long de la voie sont quant à elles alimentées en courant alternatif.

Les pôles de chaque bobine s’inversent de façon à repousser la bobine du train. C’est ainsi que naît le mouvement. D’autres tentent d’imaginer le train du futur, à l’instar de Spacetrain, une entreprise française qui conserve le principe de la sustentation de la rame (à 1,5mm du monorail), le déplacement étant assuré par un moteur électrique à induction alimenté par des piles à combustible. La vitesse envisagée? 700km/h!