«Les entreprises doivent s’atteler à tenir leurs collaborateurs informés des risques encourus», Jean-Claude Venin (E&Y). (Photo: Ernst & Young Luxembourg)

«Les entreprises doivent s’atteler à tenir leurs collaborateurs informés des risques encourus», Jean-Claude Venin (E&Y). (Photo: Ernst & Young Luxembourg)

Les nouvelles technologies et la mobilité accrue des collaborateurs ont fait évoluer l’échange d’informations au sein de l’entreprise.

Pourtant, les mentalités n’auraient pas changé et seule une entreprise sur dix considèrerait aujourd’hui ces nouvelles tendances du point de vue de la sécurité. C’est ce que la 13e enquête consacrée à la sécurité informatique « Global information security survey » du cabinet Ernst & Young met en avant. On y apprend aussi que moins d’un tiers des entreprises dans le monde disposerait d’un plan de gestion des risques informatiques.

A l’heure du cloud computing (les données sont stockées non plus sur le poste utilisateur, mais sur un serveur distant, accessible lors des déplacements, par exemple), des appareils nomades permettant l’échange d’informations partout, tout le temps, des réseaux sociaux, ils sont près de 64% parmi les répondants à penser que la sensibilisation des collaborateurs aux problèmes de sécurité des informations est aujourd’hui un enjeu majeur.

«L’augmentation des effectifs nomades s’accompagne d’un accroissement du risque autour de la sécurité des données, explique Jean-Claude Venin, executive director en charge du département IT Risk and Assurance chez Ernst & Young au Luxembourg, dans le communiqué. Parallèlement à la mise en œuvre de solutions basées sur les nouvelles technologies et une réflexion sur les flux d’information, les entreprises doivent s’atteler à tenir leurs collaborateurs informés des risques encourus», poursuit-il.

85% des entreprises interrogées répondent aussi favorablement à une certification externe pour les fournisseurs de services de cloud computing afin de continuer à travailler en toute confiance. Avec, bien sûr, une certification qui devrait respecter des normes définies (pour 43% des professionnels) et que cet organisme de certification soit agréé (pour 22% d’entre eux).

Cette enquête a été réalisée de juin à août 2010 auprès de 1.600 entreprises dans 56 pays.