Les réviseurs d’entreprises ont tenu leur assemblée à la Chambre de commerce. (Photo: IRE)

Les réviseurs d’entreprises ont tenu leur assemblée à la Chambre de commerce. (Photo: IRE)

Les réviseurs d’entreprises sont évidemment des acteurs-clés de la Place. Et, à ce titre, ils sont, comme d’autres, face à une montée en puissance de la régulation et des réformes réglementaires. L’IRE (Institut des réviseurs d’entreprises) amortit le choc, participant en amont, avec le ministère des Finances comme avec le gendarme du secteur financier, dès qu’il s’agit de transposer en droit national des textes européens par exemple. La réforme de la profession de l’audit s’est donc imposée comme la première priorité de l’IRE, qui vient de tenir son assemblée générale annuelle.

Le président, Jean-Michel Pacaud (celui-ci a été reconduit), a ainsi évoqué le processus d’avant-projet de loi transposant en droit luxembourgeois la nouvelle directive audit et son règlement européen. Les travaux ont eu lieu au sein d’un comité spécifique, établi sous la houlette de la CSSF, chargé par le ministère des Finances de préparer l’avant-projet.

Pas définitivement arrêté

Jean-Michel Pacaud précise que «tout au long du processus, l’IRE a eu l’opportunité de présenter les positions de la profession et a contribué activement à la recherche de solutions susceptibles de satisfaire l’ensemble des acteurs liés à l’établissement, au contrôle et à l’utilisation de l’information financière en fonction des contraintes posées par la directive et son règlement».

Il faut noter que, pour l’instant, le projet de loi n’est pas définitivement arrêté. Du côté des réviseurs, on précise que «certaines dispositions doivent encore faire l’objet d’un arbitrage du ministre des Finances».

Trop d’échecs à l’examen

Un autre chantier qui préoccupe l’IRE, c’est celui de l’accès à la profession. Et en particulier les soucis de sélectivité que pose l’examen d’aptitude professionnelle…

De fait, le ministère des Finances s’est inquiété du taux d’échec des dernières sessions à l’examen d’aptitude professionnelle. Trop difficile ou pas assez de préparation ciblée? En tout cas, l’IRE, sans vouloir diminuer la qualité de l’épreuve, mène, avec la CSSF notamment, des réflexions pour amener à terme un renversement de cette tendance.

16+12+3

Néanmoins, 16 réviseurs d’entreprises ont présenté avec succès l’examen d’aptitude professionnelle à l’automne 2014.

Et 12 professionnels étrangers ont obtenu le titre de réviseur d’entreprises, par équivalence de diplôme ou de certification.

L’assemblée générale de l’IRE a, par ailleurs, (ré)élu pour trois ans ses représentants au conseil, soit: Jean-Michel Pacaud (président), Sophie Mitchell (secrétaire), Philippe Sergiel (trésorier) ainsi que Marco Claude, Daniel Croisé, Philippe Meyer et Werner Weynand.