Georges Lentz (Bofferding): «La décision stratégique de nous attaquer à la Grande Région a été la bonne.» (Photo: David Laurent/Wide/archives)

Georges Lentz (Bofferding): «La décision stratégique de nous attaquer à la Grande Région a été la bonne.» (Photo: David Laurent/Wide/archives)

Le groupe Brasserie Nationale n’a pas fait d’étincelle l’année dernière. Présentés ce mardi, les comptes 2010 font tout juste état d’une légère progression des profits.

Le bénéfice avant impôt de la Brasserie Bofferding augmente de 2,17% à 2,912 millions d’euros. Celui du distributeur Munhowen (présenté séparément) s’inscrit en hausse de 2,8% à 1,326 million d’euros. Le chiffre d'affaires net de la Brasserie Nationale n'a guère varié par rapport à 2009, à 11,115 millions d'euros

«Nous n’avons pas besoin d’annoncer chaque année une hausse de 10% à 15% de notre bénéfice. Nous ne sommes pas un groupe coté. Ce qui compte, c’est notre développement à long terme», a estimé Frédéric de Radiguès, directeur général de Bofferding.

Objectif 50%

Le groupe de Bascharage profite d’une progression de ses ventes en France, et en Belgique, dans un rayon de 150 kilomètres autour du Grand-Duché. «Notre chiffre d’affaires dans la Grande Région a progressé de 125% en cinq ans. 21% de nos ventes sont aujourd’hui réalisées hors Luxembourg, contre 8% en 2004. Et notre objectif est d’en réaliser la moitié pour réduire notre profil de risque», a indiqué Georges Lentz, administrateur délégué. La décision stratégique prise il y a cinq ans de nous attaquer à ces marchés s’avère être la bonne.»

Parallèlement, Bofferding a pu étendre son réseau de distribution au Grand-Duché et acquérir de nouveaux débits, suite à l’annonce de fermeture de la Brasserie du Luxembourg.

Néanmoins, le groupe a dû faire face à une augmentation de ses coûts: «La brasserie a lancé un important programme d’investissement dans le département des caves de fermentation et de garde. Nous avons aussi subi la hausse des matières premières. Parallèlement, nous avons davantage progressé sur des produits à plus faible marge», indique Frédéric de Radiguès.