Les opérations de team building et les séminaires ne suffisent plus et les entreprises s’inspirent dorénavant des réseaux sociaux. (Photo: AdobeStock / vege)

Les opérations de team building et les séminaires ne suffisent plus et les entreprises s’inspirent dorénavant des réseaux sociaux. (Photo: AdobeStock / vege)

Les entreprises sont confrontées à un enjeu de taille: les millenials représentent une part croissante de leurs effectifs et ces derniers n’entendent pas vivre leur vie professionnelle comme leurs aînés. Selon une étude du cabinet Global Digital Statshot, au Luxembourg, 60% des 16-74 ans sont actifs sur les réseaux sociaux et 65% d’entre eux consultent leur profil Facebook quotidiennement.

Au-delà de cette adhésion massive aux outils communautaires, cette génération s’avère exigeante et professionnellement volage. Le NewGen Talent Centre, qui analyse les aspirations professionnelles, comportements et compétences des nouvelles générations de talents, révèle ainsi que les représentants de la génération Y restent en moyenne 22,5 mois dans une entreprise. 

Nouvelles générations, nouvelles attentes 

Ces collaborateurs témoignent d’une forte exigence de transparence et attendent de leur employeur qu’il valorise leurs performances et les accompagne dans le développement de leurs compétences. Gare alors aux sociétés qui s’en remettent encore au téléphone et à un vieil intranet pour échanger avec les équipes!

Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions permettant de créer rapidement un réseau social d’entreprise. Mais attention, pour que cet outil n’en reste pas au stade d’alibi ou de gadget, la démarche qui conduit à sa mise en place doit être sincère. Sans quoi, même avec une solution performante comme Zap (100% luxembourgeoise), le risque d’échec est grand. 

Accepter des échanges libérés 

Zap favorise les interactions entre les collaborateurs et la gamification (ou ludification) des relations dans l’entreprise en misant sur les codes et les outils des réseaux sociaux. Il apparaît donc essentiel que les salariés s’approprient le réseau social de l’entreprise. Un vrai défi si l’on se réfère aux conclusions de l’enquête réalisée en 2017 par la Chaire intelligence RH et RSE de l’IGS en partenariat avec le cabinet BDO: seuls 25% des managers et 17% des salariés des entreprises qui ont déployé ce type de solutions les utilisent réellement.

La raison de ce faible engouement tient à l’absence de décloisonnement hiérarchique. Le rapport met en lumière que 87% des contributeurs d’un groupe sur un réseau social d’entreprise sont directement rattachés à l’équipe du manager qui a créé le groupe.

Pire encore, un salarié interrogé sur deux déclare n’accorder aucune confiance aux réseaux sociaux d’entreprise. Leur crainte? Que les écrits finissent à terme par se retourner contre eux. Le réseau social d’entreprise serait-il une fausse bonne idée? La réponse se trouve sans doute dans la capacité du management à accepter des échanges libérés et multidirectionnels.