Les jeunes sociétés regtech se sont développées pour aider les sociétés financières à gérer les contraintes technologiques des nouvelles réglementations. (Photo: Sia Partners)

Les jeunes sociétés regtech se sont développées pour aider les sociétés financières à gérer les contraintes technologiques des nouvelles réglementations. (Photo: Sia Partners)

Selon le principe que la fonction crée l’organe, les sociétés regtech ont émergé pour la plupart après la crise financière. Logique, leur ambition est d’assister les entreprises financières dans la mise en place des différentes réglementations produites notamment par la Commission européenne.

Selon une étude menée par les sociétés de conseil françaises, Sia Partners et AEC Fintech, auprès de 80 regtech européennes, 86% des acteurs du secteur ont vu le jour après 2008. Leur concentration est très forte dans les pays d’Europe de l’Ouest et surtout au Royaume-Uni qui en abrite près d’une sur deux (47%).

En tant que place financière de premier plan, le Luxembourg en abrite aussi certaines. Selon l’étude, la moitié d’entre elles se concentrent sur l’asset management. Mais les fonctions support des banques (risques et finance, 25%) et le secteur de la banque de détail (8,7%) sont également représentés.

Au Grand-Duché, leur premier rôle est de proposer des solutions, afin de réduire le coût du reporting réglementaire pour les acteurs financiers. Mais elles travaillent aussi au niveau de l’automatisation, de la veille des transactions, de l’optimisation de la gestion du contrôle et de la vérification d’identité.

Quant aux technologies les plus utilisées par le secteur au Luxembourg, l’étude française pointe l’intelligence artificielle/machine learning et le big data.