Patrick Duarte: «Tout le monde redoute les investissements qui ne débouchent pas sur l’identification de la bonne personne.»  (Photo: monster.lu)

Patrick Duarte: «Tout le monde redoute les investissements qui ne débouchent pas sur l’identification de la bonne personne.»  (Photo: monster.lu)

Le rythme des embauches connaît actuellement un certain ralentissement, selon Patrick Duarte, sales manager chez monster.lu. «Nous avons constaté une prudence accrue chez nos clients. Tout le monde a un peu peur des coupes de budget pour l’année 2012», remarque-t-il. «Cette tendance remonte à environ quatre ou cinq semaines. Les entreprises se préparent à la soi-disant crise européenne. Personne ne sait très bien ce qui va se passer.»

Le spectre de la crise de 2008 est encore bien présent dans les esprits alors même que la place financière est, de loin, le premier employeur du pays, avec environ 40% des embauches.

Déjà à la recherche de la perle rare et du mouton à cinq pattes, les employeurs accroissent encore leurs exigences. «Les efforts de recrutement sont souvent orientés vers l’international pour des profils plus pointus et plus compétents», poursuit Patrick Duarte.

Retour sur investissement

Très attentifs à leurs dépenses, les recruteurs font de plus en plus attention au retour sur investissement de leur campagnes de recrutement et à la pertinence des médias ou intermédiaires utilisés (cabinets de recrutement, Internet, presse…). «Tout le monde redoute les investissements qui ne débouchent pas sur l’identification de la bonne personne. La mentalité du recrutement a beaucoup changé. Nous passons beaucoup plus de temps qu’avant avec les clients pour identifier l’approche idéale en fonction du profil recherché», poursuit Patrick Duarte.

Parallèlement, le nombre de visites sur le site monster.lu est en légère augmentation, selon Patrick Duarte. «Internet permet de beaucoup mieux mesurer le retour sur investissement d’une campagne. Les outils comme le nôtre sont plus adaptés à la situation actuelle. Nous venons d’ailleurs de mettre en place une application sur Facebook. Baptisée BeKnown, elle permet de présenter son profil professionnel à côté de son profil personnel.»