La CGFP, présidée par Romain Wolff, a réaffirmé sa volonté de voir supprimer la notation des fonctionnaires. (Photo: Matic Zorman)

La CGFP, présidée par Romain Wolff, a réaffirmé sa volonté de voir supprimer la notation des fonctionnaires. (Photo: Matic Zorman)

Se revendiquant «indépendante politiquement et idéologiquement», la Confédération générale de la fonction publique (CGFP) a présenté à la presse ce jeudi les résultats du questionnaire de 34 questions envoyé aux huit partis politiques en lice dans le cadre des élections législatives du 14 octobre prochain.

Parmi les questions posées, celle d’abolir la rémunération dite «80-80-90» des fonctionnaires en début de carrière, qui correspond au pourcentage du salaire perçu sur une période de trois ans, avant d’accéder à la titularisation. Les huit partis se sont «engagés» à mettre en place cette abolition, une victoire pour la CGFP, qui défendait la suppression de cette règle depuis plusieurs années.

Abolir la classe d’impôt A1

La confédération a une nouvelle fois montré son opposition à l’ouverture de la fonction publique aux citoyens non luxembourgeois. Romain Wolff, président de la CGFP, avait expliqué en novembre dernier que cette ouverture «ne résout pas les problèmes, mais en crée d’autres». Sur ce point, sept des huit partis interrogés vont dans son sens.

La CGFP demande également l’abolition de la classe d’impôt 1A, qui met en difficulté selon elle certaines classes de la population, notamment les familles monoparentales. «Seule la moitié des partis s’est engagée à l’abolir», a expliqué la confédération dans son communiqué de presse.

Supprimer la notation des fonctionnaires

Parmi ses autres chevaux de bataille, la CGFP demande à ce que soit supprimé le système de notation des fonctionnaires. Et sur ce sujet, seuls trois des huit partis politiques luxembourgeois affichent leur volonté de l’enlever.

«Nous envoyons donc un message clair au futur gouvernement: nous continuerons à faire pression jusqu’à ce que ce système soit supprimé», a appuyé la CGFP dans son communiqué, qui réaffirme son monopole de «seule organisation syndicale représentative de la fonction publique».