Dans ce numéro, le «Land», à travers son supplément, s’intéresse aux musées. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans ce numéro, le «Land», à travers son supplément, s’intéresse aux musées. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Les musées, service (aux) public(s)

Si 335.000 personnes ont visité les sept musées de la capitale en 2017, est-ce un gros succès? En comparaison: le Centre Pompidou-Metz à lui seul en a accueilli 10.000 de plus la même année. Grâce à un programme aussi pointu que diversifié, pour lequel il peut avoir recours aux riches collections du Centre Pompidou central à Paris. C’est aussi ce que compte faire la région Bruxelles-Capitale avec le projet Kanal-Centre Pompidou, qui vient d’ouvrir ses portes pour une année de préfiguration. L’institution musée est un enjeu politique, à Bruxelles, à Metz et au Luxembourg. Parce que les débats sur combien d’événements privés sont acceptables dans une institution publique ont passionné le milieu depuis deux ans – dîners de luxe? Mariages? Réceptions des sponsors? –, le Land a voulu discuter ce concept de «service public» dans son supplément «Musées», qui paraît cette semaine, avec 20 pages consacrées à l’actualité des musées et aux débats théoriques. 

 

Les éléphants du Luxembourg

Un nombre assez élevé de chauves-souris se sont installées au Grand-Duché. Une vingtaine d’espèces différentes y existent, une d’entre elles ayant disparu à jamais il y a quelques années. Puisque la plupart de ces animaux comptent parmi les espèces à protéger, ce n’est pas surprenant que les chauves-souris soient mentionnées dans le cadre du débat sur la croissance, l’aménagement du territoire et la protection de la nature – et dans la campagne électorale qui est en train à commencer. Camille Gira, le secrétaire d’État écologique pour le développement durable (décédé subitement mercredi soir), avait parlé avec le Land ce mardi encore sur la biodiversité au Luxembourg – y comparant les chauves-souris aux éléphants: «On attend des pays africains qu’ils protègent leurs éléphants, alors nous, on est obligé de protéger nos chauves-souris». 

Agir, pas réagir

Après des années turbulentes pendant lesquelles la compagnie aérienne Luxair fût contrainte de réagir aux facteurs extérieurs comme les éruptions volcaniques, les crises financière et économique, les attentats aux destinations de vacances populaires ou l’infidélité de son actionnaire tourné concurrent, la société semble retrouver la confiance pour agir de son propre gré. La pire menace, l’arrivée des sociétés aériennes low-cost au Findel s’est matérialisée – et Luxair a survécu. Le groupe Luxair affiche un bénéfice d’une dizaine de millions d’euros en 2017 et s’apprête à prendre une décision sur le renouvellement de sa flotte.