«Un triste jour pour l'Europe», a lancé Federica Mogherini, responsable des Affaires étrangères pour l'Union européenne. (Photo: Licence C.C.)

«Un triste jour pour l'Europe», a lancé Federica Mogherini, responsable des Affaires étrangères pour l'Union européenne. (Photo: Licence C.C.)

Les réactions n’ont pas tardé à affluer à la suite des attentats de ce matin à Bruxelles.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a directement «condamné les attaques terroristes». «Un jour triste pour l’Europe» a de son côté renchéri Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, depuis la Jordanie où elle est en visite officielle. Le président du Parlement européen Martin Schulz parle d'«attaques haineuses» et précise que ses «pensées vont vers Bruxelles et ses habitants».

Pour le Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel a exprimé ses «sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple belge».

Au nom du Parlement luxembourgeois, Mars di Bartolomeo, le président de la Chambre des députés, a envoyé un message à son homologue belge Siegfried Bracke et au Premier ministre Charles Michel. «Cette terreur, ces actes de barbarie, (…) nous ont touchés en plein cœur. Notre solidarité et notre détermination absolue à protéger nos valeurs communes seront nos meilleures armes contre les auteurs de telles actions criminelles.» «Mes pensées sont avec les victimes de ces actes», a ajouté Étienne Schneider, le ministre de l'Économie.

«C'est toute l'Europe qui est frappée», a commenté François Hollande. Le président français était présent à Bruxelles lors de l'arrestation de Salah Abdeslam vendredi dernier.

«Nous sommes en guerre», a de son côté affirmé le chef de l’exécutif français Manuel Valls, exprimant sa «solidarité» et sa «compassion» aux victimes et à la Belgique. «Nous sommes en guerre, nous subissons depuis plusieurs mois en Europe des actes de guerre. Et face à cette guerre, il faut une mobilisation de tous les instants», a déclaré le chef du gouvernement en arrivant à la réunion des députés socialistes à l'Assemblée, après une réunion d'urgence à l'Élysée qui a débouché sur de nouveaux renforcements des mesures de sécurité en France.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est dit «choqué par les événements de Bruxelles. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour aider.»

Réaction également importante, celle de l'Université Al-Azhar du Caire, une des principales institutions de l'Islam sunnite, pour qui les attentats de Bruxelles «violent» les enseignements de l'Islam. «Ces crimes haineux violent les enseignements tolérants de l'Islam», a indiqué dans un communiqué l'institution. «Si la communauté internationale ne s'unit pas pour faire face à cette épidémie, les corrompus ne cesseront jamais de perpétrer leurs crimes abjects contre les innocents», a-t-elle ajouté.

Autre autorité religieuse, le pape François a condamné «la violence aveugle qui cause tant de souffrance» et exprime «sa plus profonde sympathie aux victimes et à leur famille ainsi qu'à tous ceux qui ont contribué aux secours».