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Le 21 mars, l'Observatoire des Nouveaux Médias organisait au Technoport Schlassgoart une conférence sur le thème «Quels contenus pour le haut débit». S'y retrouvaient, de gauche à droite: Vincent Ruck (paperJam), Steve Schmit (RTL), Jean-Claude Bintz (Everyday Media), Rol Arens (Luxemburger Wort), Nic Nickels (Espace Net).

 

On y a principalement abordé les questions des rapports entre les médias dits traditionnels, les opérateurs téléphoniques et les nouveaux contenus.

Après les journaux, après la radio, le cinéma et la télévision, Internet s'impose comme un média de masse. Son instantanéité, sa large diffusion, sa souplesse lui donnent des caractéristiques différentes de celles des autres médias.

Sous son influence, les rôles de chacun et le mode de fonctionnement évolueront. Si un temps on a pu craindre que les nouvelles entreprises issues d'Internet feront disparaître les anciens acteurs, les perspectives se sont aujourd'hui inversées. De par leur image installée, leur maîtrise des processus, leur solidité financière, ce sont les entreprises dites traditionnelles qui prennent l'avantage. Ce diagnostic, valable pour le commerce électronique, est le même pour la fourniture d'informations.

S'il est certain que les habitudes de rédaction devront évoluer (rédiger pour Internet et rédiger pour un support papier sont deux exercices bien différents), les journaux, télévisions, radios existantes continueront, grâce à leurs avantages par avant cités, à fonctionner.

Il est également probable qu'on verra apparaître de nouveaux «infomédiaires», qui proposeront en ligne un agrégat de contenus issus d'autres entreprises. Ces intermédiaires pourront par exemple être les opérateurs téléphoniques. En proposant du contenu accessible en ligne, ils augmentent l'intérêt du consommateur pour le réseau, et par la même occasion la consommation de télécommunications. Le modèle de rémunération des entreprises de contenu, est, quant à lui, encore à déterminer.

Des renseignements sur les autres manifestations de l'Observatoire des Nouveaux Médias sur www.nmg.lu/letter «