Entre début 2015 et début 2018, le montant des investissements dans les «early stage» a été quadruplé, selon une étude publiée lundi au Web Summit 2018. (Photo: Shutterstock)

Entre début 2015 et début 2018, le montant des investissements dans les «early stage» a été quadruplé, selon une étude publiée lundi au Web Summit 2018. (Photo: Shutterstock)

L’attrait des investisseurs pour les jeunes pousses ne ferait que grandir. Du moins, selon les conclusions de l’étude réalisée par Tech.eu et Techstars pour la société américaine Stripe et dévoilée lundi à l’occasion du Web Summit 2018, organisé à Lisbonne. De 875 millions d’euros au premier semestre 2015, les soutiens aux start-up dites «early stage» auraient ainsi atteint 3,6 milliards d’euros au cours des six premiers mois de 2018. Soit une multiplication par quatre des montants placés dans de jeunes pousses.

Menée à l’échelle mondiale, l’étude montre que la France et le Royaume-Uni concentrent une grande partie des investissements de moins de cinq millions d’euros réalisés. Au cours des trois années étudiées, l’Hexagone a enregistré 1.340 opérations signées, contre 1.147 de l’autre côté de la Manche. L’Allemagne, actuelle première économie européenne, ne draine pour sa part que 12,7% des investissements à destination des «early stage», mais détient le record des montants investis dans ses jeunes pousses.

Avec un investissement total de 2,3 milliards d’euros au cours des trois dernières années, le secteur des fintech apparaît comme le Graal pour les investisseurs, suivi des medtech. Selon les conclusions de cette étude, ces start-up ont obtenu 2,1 milliards d’euros de soutien à leur développement.