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Bob Krieps: «A moi de faire<br>mes preuves maintenant.» (Photo: Andrés Lejona/archives)  

Monsieur Krieps, en quoi vont consister vos nouvelles fonctions?

Il s’agit de coordonner toutes les activités du ministère de la Culture, de participer de la politique culturelle du gouvernement, de travailler avec les acteurs culturels: institutions, organisations telles que la Rockhal, la Philharmonie, le CNA (Centre National de l’Audiovisuel)...

Quels sont vos atouts pour exercer cette fonction?

J’aime bien travailler en équipe. Je suis ouvert aux suggestions. Mais j’aime bien aussi résoudre des problèmes et obtenir des résultats. J’essaie de bien travailler et de me concentrer sur l’essentiel. J’ai déjà bien roulé ma bosse. Je travaille depuis 30 ans dans le management culturel, que ce soit auprès de CLT-RTL, dans la distribution, dans la production et coproduction de films. Et puis, j’ai développé la Sacem Luxembourg à partir de 2003. Cela dit, j’ignore encore si mes expériences vont orienter mon action. A moi de faire mes preuves maintenant.

Pensez-vous que la culture peut contribuer à la diversification de l’économie luxembourgeoise?

L’élan général de la culture et des acteurs culturels au Luxembourg me plaît beaucoup et m’impressionne. Il y a une dynamique positive. Il faudra poursuivre les chantiers engagés. La culture joue déjà bien sûr un rôle économique important. Les industries culturelles et les industries créatives sont l’avenir du Luxembourg et de l’Europe. Ce n’est pas en fabriquant des produits industriels que nous allons nous démarquer du reste du monde.