Et si les entreprises pouvaient sauver le monde en générant des profits? (Photo: Licence C.C.)

Et si les entreprises pouvaient sauver le monde en générant des profits? (Photo: Licence C.C.)

Enfin rentable, Twitter a-t-il de quoi faire le paon?

Twitter est profitable... pour la première fois depuis sa création il y a 12 ans. Pour le quatrième trimestre de son année d’exercice 2017, l’oiseau bleu a généré 91 millions de dollars de bénéfices contre une perte de 167 millions de dollars à la même période en 2016.

Si le groupe loue les fruits de sa stratégie menée en 2017 (vidéo en direct, doublement du nombre de caractères pour les messages, lancement d’un nouvel abonnement payant), The Verge nuance la bonne nouvelle.

Si Twitter a vu son nombre d’utilisateurs mensuels croître d’un petit 4% à l’international, tous les signaux ne sont pas au vert. Aux USA, son premier marché, un million d’utilisateurs ont cessé d’utiliser le réseau social, ce qui inquiète les investisseurs quant à sa capacité de maintenir les profits. L’oiseau bleu ne chante décidément pas sans fausse note.

L’intérêt général: le business de demain?

Et si les entreprises pouvaient sauver le monde en générant des profits? C’est l’objet du rapport publié par le think tank danois Sustainia, la société norvégienne DNV GL, et le Pacte mondial des Nations unies (UNGC). Par exemple:

  • L’inégalité: alors que 1% de la population mondiale contrôle 75% de la richesse produite dans le monde, la blockchain pourrait permettre aux populations des pays pauvres d’affirmer leurs propriétés malgré des administrations inefficaces;

  • Le changement climatique: le développement des techniques «d’upcycling» serait susceptible de transformer nos émissions de gaz à effet de serre (notamment le CO2) en matériaux de construction.

L’altruisme et le bien commun, leviers de croissance des entreprises de demain, ou comment le «social» s’impose comme la clé du «business»? Dans un contexte où l’État a de moins en moins d’argent, l’initiative illustre le rôle social et responsable qui incombe désormais aux entreprises, sommées de «s’engager» dans la Cité… pour mieux «engager» leurs consommateurs et s’imposer comme des «love brands».

Dessiner, c’est dans l’air avec l’Apple Pencil

Apple ne fait pas les choses à moitié: si son stylet, l’Apple Pencil, n’est pour le moment utilisable que sur iPad, le groupe envisage déjà des améliorations. Un brevet a ainsi été déposé, visant à rendre possible l’écriture par l’Apple Pencil sur d’autres surfaces, voire même dans l’air libre. Le concept fonctionnerait grâce à des capteurs de mouvements intégrés dans différents écrans autour de la zone d’écriture. Une possibilité qui s’avérerait utile pour le travail en deux ou trois dimensions, notamment pour la conception d’univers de réalité virtuelle. Ce brevet préfigure donc une nouvelle ère pour la créativité.

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