La carte graphique Titan RTX de Nvidia est un monstre de puissance. (Photo: DR)

La carte graphique Titan RTX de Nvidia est un monstre de puissance. (Photo: DR)

Le développement de nouveaux usages sur les ordinateurs personnels, qu’il s’agisse des jeux 3D, de la modélisation 3D, du minage de cryptomonnaies ou encore de la réalité virtuelle, a conduit à une véritable explosion de la puissance de calcul des puces graphiques. À la fin de l’année 2017, Jensen Huang, le fondateur et PDG de Nvidia, déclarait que les GPU («graphic processing units») de sa société surpasseraient bientôt les traditionnels processeurs (CPU).

Un an plus tard, au début du mois de décembre 2018, Nvidia présentait officiellement sa nouvelle carte graphique Titan RTX, dotée du GPU TU102 et disposant de 4.608 unités de calcul, 96 unités de rendu et 288 unités dédiées au traitement des textures. Un monstre de puissance qui coûte le prix d’un PC haut de gamme (2.700 euros environ). 

Contrairement aux CPU d’Intel, les processeurs graphiques misent sur la multiplication des unités de calcul capables de réaliser des opérations basiques. L’utilisation de mémoire vive ultra-rapide et de bus de données assurant des échanges éclair entre les composants fait le reste.

Bien plus polyvalents, les CPU Core ix d’Intel peinent à rivaliser dans l’exécution de certaines tâches très particulières. Intel a donc décidé de reprendre pied sur le marché des GPU de dernière génération avec une puce répondant au nom de code Xe. Pour se faire une place au soleil face à des concurrents solidement installés (Nvidia et AMD), Intel mise sur une puissance de calcul dépassant un téraflops! La commercialisation des premiers GPU de la série Xe devrait débuter en 2020.

Cette architecture graphique évolutive s’adressera à différents marchés: les PC bien sûr, mais aussi les centres de données et l’intelligence artificielle.