Kasia Kolodzeijczyk, Marie-Adélaïde Gervis, Annabelle Buffart, Marina Thiriet et Laurence Bianchini (Photo: DR)

Kasia Kolodzeijczyk, Marie-Adélaïde Gervis, Annabelle Buffart, Marina Thiriet et Laurence Bianchini (Photo: DR)

Elles sont six. Six filles «motivées» comme elles se décrivent elles-mêmes, membres fondatrices de Girls in Tech, une association américaine née aux États-Unis en 2007 et qui est progressivement arrivée en Europe, jusqu’au Luxembourg au début de cette année.

Leur objectif: promouvoir le rôle des femmes dans les nouvelles technologies où elles sont encore largement sous-représentées. «Notre objectif n’est pas seulement de comprendre pourquoi mais d’apporter une réponse», explique Marie-Adélaïde Gervis, partner chez EditPlace et ex-membre de Girls in Tech Paris.

C’est à elle qu’on doit Girls in Tech Luxembourg, qu’elle a fondée avec Marina Thiriet, Kasia Kolodzeijczyk, Adina Pasa, Laurence Bianchini et Annabelle Buffart. Soit six femmes et tout autant – si pas plus – de compétences pour aider d’autres femmes à se lancer dans un domaine jusqu’à présent occupé presque exclusivement par des hommes alors qu’il n’a rien de particulièrement masculin.

«Au Luxembourg, ce secteur est promis à un bel avenir», poursuit Marie-Ange Gervis. Un avenir à conjuguer également au féminin. Mais il est un fait que dans l’entrepreneuriat, les femmes peinent à se lancer. Pourquoi? «Par manque de confiance, de réseau et de compétences», affirme pour sa part Marina Thiriet.

C’est à ce manque que Girls in Tech compte répondre. En organisant des rencontres entre membres, en leur soumettant des modèles de femmes ayant réussi dans le secteur ou encore en leur proposant des formations, des conférences, des panels, des workshops et, pourquoi pas plus tard, un concours de start-up créées par des femmes.

Virginie Simon, guest speaker

À peine sur les rails, l’association a déjà réussi à fédérer une soixantaine de membres, sans avoir trop communiqué. Preuve que le besoin est là… Nombreuses sont celles qui – issues de près ou de loin de l’entrepreneuriat innovant – prétendent qu’elles ont déjà trouvé chez Girls in Tech ce qu’elles cherchaient. D’autres devraient suivre.

Rendez-vous leur est donné ce mercredi 26 mars à 18h30 à l’Impactory (29, boulevard Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg), pour le lancement, cette fois officiel, de Girls in Tech Luxembourg. Celles-ci ont déjà choisi leur invitée de la soirée, en la personne de Virginie Simon, cofondatrice de MyScienceWork, un projet à l’origine d’un réseau social entre chercheurs européens, avec des données numériques dans tous les domaines de recherche, qui rassemble aujourd’hui quelque 300.000 personnes. Virginie Simon est deuxième du concours Creative Young Entrepreneur Luxembourg 2013. Elle avait obtenu auparavant, en 2011 en France, le prix de la femme entrepreneure de l’année.

Petite précision – les Girls in Tech insistent – les hommes intéressés sont les bienvenus…