Pour Édouard Bokuetenge, en Europe, les acteurs réagissent trop lentement face à la révolution numérique. (Photo: FPG)

Pour Édouard Bokuetenge, en Europe, les acteurs réagissent trop lentement face à la révolution numérique. (Photo: FPG)

L'enquête du FPG est essentiellement basée sur la réglementation. Elle met le doigt sur différents points:

  • Mifid II

Les responsables interviewés admettent un retard par rapport à la nouvelle directive qui doit entrer en vigueur en janvier 2017. «Le problème n’est pas que les gens s’y sont mal préparés», commente Édouard Bokuetenge, président de FPG, «c’est que Mifid II subit encore des changements incessants qui empêchent de s’y préparer». En attendant, 95% des intervenants en sont toujours au stade de l’évaluation des conséquences et/ou de la définition de leur approche stratégique.

Mifid II subit encore des changements incessants qui empêchent de s’y préparer.

Édouard Bokuetenge, président de FPG

  • L’enjeu digital 

«Avec Mifid II, on se positionne, en 2016, sur des enjeux de 2007, poursuit le responsable de FPG. Aujourd’hui, le véritable enjeu, c’est la digitalisation du secteur financier.» Par rapport aux autres secteurs de l’économie, la finance n’est pas en avance dans le domaine, alors que va apparaître une clientèle plus jeune avec de nouvelles attentes. «Les gens s’en rendent compte, précise M. Bokuetenge, mais en Europe on réagit encore trop lentement face à la révolution numérique.»

  • Les rétrocessions

L’intermédiation, le système de rémunération appliqué au niveau des plateformes, est remise en question par certains États. À ce niveau pourtant, les acteurs sont convaincus que le système ne sera pas remis en cause.