Markus Bosch, COO et cofondateur de Loomion. (Photo: DR)

Markus Bosch, COO et cofondateur de Loomion. (Photo: DR)

Proximité de deux secteurs importants pour l’économie ce matin au Kirchberg avec la tenue d’une manifestation des agriculteurs wallons qui avaient fait le déplacement, en marge du conseil des ministres européen au centre de conférence.

La Philharmonie accueillait quant à elle la traditionnelle Global Distribution Conference de l’Alfi, le rendez-vous incontournable de la rentrée pour l’industrie des fonds. Avec comme orateur important pour la première partie de la journée Pierre Gramegna. Le ministre des Finances est venu rappeler la volonté du gouvernement de supporter la Place et ses acteurs dans la voie des fintech.

Concentrant la volonté de la Place de tirer profit des technologies appliquées à la finance, le terme «fintech» passe du buzzword à l’attracteur d’intérêt et d’affaires potentielles pour la place qui «a toujours eu l’innovation dans ses gènes», selon Pierre Gramegna.

Un «corner» qui attire

En termes d’innovation, l’Alfi avait justement souhaité créer un «fintech corner» permettant à une dizaine de sociétés de présenter leurs solutions sur scène et de rencontrer les visiteurs sur leur stand respectif.

À l’instar de Loomion et de sa solution Profund pensée pour centraliser, digitaliser et optimiser les flux de communication au sein de l’industrie des fonds, entre les parties administrative et de gestion.

«Nous avons débuté la commercialisation du software à la fin de l’année et nous visons l’industrie des fonds, les fiduciaires, ainsi que les PME en dehors du secteur financier», indique Yannick Oswald, CEO de Loomion.

L’idée de faire transiter les flux d’informations financières de manière sécurisée a rencontré les besoins de la Post, client de référence pour la start-up. L’Institut luxembourgeois des administrateurs (ILA) en est par ailleurs le partenaire officiel.

Débutée avec Markus Bosch, COO et père spirituel de l’entreprise, cette aventure entrepreneuriale s’écrit entre le Luxembourg et la Suisse où l’actionnaire Datalynx, ancienne start-up présente désormais à l’international, est basé.

Un axe Suisse-Luxembourg dans les fintech qui n’est pas sans rappeler d’autres modèles dans le secteur du wealth management où des banques misent sur cette dualité pour répondre au besoin de leurs clients. 

«Luxembourg peut réussir dans les fintech, notamment dans certaines niches où d’autres places sont moins positionnées», ajoute Yannick Oswald. «Je pense notamment au wealth management ainsi qu’aux fonds d’investissement.»