Contraint de faire évoluer son offre de services dans un contexte de baisse constante du volume de courrier distribué, Post Luxembourg avait lancé, en octobre 2015, 11 nouveaux services. Près d’un an et demi plus tard, leur utilisation ne semble pas encore entrer dans les habitudes.

Dans une réponse parlementaire publiée lundi, Étienne Schneider (LSAP), ministre de l’Économie, indique ainsi que «le recours à cette offre n’est pas excessif en général». Sans toutefois avancer de chiffre. Le ministre précisant juste que «la demande (…) est plus significative en milieu rural qu’en milieu urbain».

Parmi la nouvelle offre proposée par les facteurs, outre la remise de lettres recommandées ou la réexpédition des envois postaux, figurent notamment des services financiers. Ces derniers représentent «environ 20%» des demandes. Cette estimation, effectuée à partir de données collectées avant et après la fermeture de 35 bureaux de proximité, semble indiquer que la pratique du «retrait et versement d’une somme journalière limitée sur un compte chèque postal» peine à séduire les clients.