Depuis le 1er janvier, nous sommes un peu plus de 510 millions Européens, selon les dernières données fournies par Eurostat. (Photo: paperJam / Archives)

Depuis le 1er janvier, nous sommes un peu plus de 510 millions Européens, selon les dernières données fournies par Eurostat. (Photo: paperJam / Archives)

Au lendemain de la publication par le Statec des dernières données concernant la population luxembourgeoise, Eurostat en a fait de même avec celle de l’Union européenne, qui comptait au 1er janvier dernier 510,1 millions d’habitants, contre 508,3 un an plus tôt.

En 2015, 5,1 millions de naissances ont été dénombrées dans l’Union européenne contre 5,2 millions de décès, ce qui signifie selon Eurostat que la progression démographique de l’UE est essentiellement due à un solde migratoire positif.

L’an dernier toujours, la population a augmenté dans 17 États membres et diminué dans 11 autres. Les plus fortes croissances ont été enregistrées au Luxembourg (+23,3 pour 1.000 habitants), en Autriche (+14,4), en Allemagne (+11,8) et à Malte (+11,7), alors que les principales baisses ont été observées en Bulgarie (-6,7), en Croatie (-8,2), en Lettonie (-8,7) et surtout en Lituanie (-11,3).

Croissance de la population par pays

Regroupant à elle seule 16% de la population de l’Union européenne, l’Allemagne reste l’État membre le plus peuplé devant la France (13,1%), le Royaume-Uni (12,8%), l’Italie (11,9%), l’Espagne (9,1%) et la Pologne (7,4%). Le Luxembourg ferme la marche en compagnie de Malte – l’État le moins peuplé de toute l’UE – avec 0,1% de la population européenne chacun.

Enfin – autre particularité pour le Luxembourg dans l’UE –, s’il a un taux de naissance dans la moyenne européenne, son taux de décès (7,0 pour 1.000) est un des plus faibles, faisant que le pays se classe troisième en taux d’accroissement naturel de sa population (+3,7 pour 1.000), derrière l’Irlande (+7,7) et Chypre (+3,9).