ING Luxembourg emploie plus de 800 collaborateurs au Grand-Duché, ce qui la place dans le top 10 des plus grandes banques du pays. (Photo: Maison moderne / archives)

ING Luxembourg emploie plus de 800 collaborateurs au Grand-Duché, ce qui la place dans le top 10 des plus grandes banques du pays. (Photo: Maison moderne / archives)

Avec une hausse de ses encours clients de 14% et une croissance de ses revenus de 1,6%, ING Luxembourg aurait pu être entièrement satisfaite du premier semestre 2016. Mais l’apparition de nouveaux coûts réglementaires pour la constitution du fonds de garantie des dépôts a pesé pour quelque 4,1 millions d’euros (alors qu’il n’y en avait eu aucun au premier semestre 2015) et a mécaniquement largement provoqué un recul de 10% du résultat net à 48 millions d’euros.

ING Luxembourg revendique une progression des dépôts-titres de 32% et un repli de ceux en espèces (-6%), tandis que l’activité crédits «se développe fortement (+16%), faisant passer le ratio ‘loan to deposit’ de 39% à 48%», explique le communiqué diffusé ce vendredi.

Le Brexit a aussi pesé

L’activité en retail banking s’est maintenue au même niveau que l’année dernière, alors que le private banking a reculé, «notamment à cause des perspectives du Brexit qui ont pesé sur l’activité titres en fin de semestre, avec une baisse généralisée des volumes transactionnels», commente la banque.

Le wholesale banking (services aux autres institutions financières) réalise quant à lui un résultat au premier semestre légèrement supérieur aux attentes, malgré un environnement difficile. «Les taux d’intérêt négatifs et leurs impacts sur la marge ont été heureusement compensés par une bonne activité commerciale.» ING Luxembourg enregistre notamment une progression «satisfaisante» de 4% du nombre d’ouvertures de nouveaux comptes.

De quoi mettre dans de bonnes dispositions la nouvelle CEO de la banque, Colette Dierick, qui a pris ses fonctions le 15 juillet dernier