Ce sont des chiffres qui donneraient le sourire à n’importe quel ministre des Finances. Ce qui était le cas de Pierre Gramegna quand il les a exposés en commission de la Chambre.

Au Luxembourg, non seulement la situation des finances publiques est (très) bonne, mais, en plus, elle s’est même améliorée de manière très nette en un an. Au 31 décembre 2018, l’excédent budgétaire de l’Administration centrale était de 773 millions d’euros. Soit 440 millions de mieux qu’un an plus tôt.

Les dépenses de l’État sont pourtant en hausse de près de 1,5 milliard d’euros, soit 7,6% de plus qu’en 2017. Mais les recettes ont augmenté pour leur part de 10% (soit 1,678 milliard d’euros).

En 2018, au total, les recettes de l’Administration centrale ont été de 18,4 milliards. Ce sont les impôts courants sur le revenu qui y ont le plus contribué (+14%) et les impôts sur la production (+9%). Les dépenses ont atteint 17,6 milliards. C’est la «correction sur les actifs non financiers non produits» qui montre la baisse la plus importante: –680,5% par rapport à 2017.

Au final, l’excédent budgétaire 2018 au 31 décembre est de 502,2 millions d’euros. L’exercice se clôturera le 31 avril.