Pour le Premier ministre, le pays doit absolument rester compétitif. (Photo: capture d'écran RTL Télé Lëtzebuerg)

Pour le Premier ministre, le pays doit absolument rester compétitif. (Photo: capture d'écran RTL Télé Lëtzebuerg)

La traditionnelle interview du Nouvel An du Premier ministre diffusée le 1er janvier sur RTL s’est déroulée en 2019 avec Xavier Bettel (DP) en tant que chef d’un deuxième gouvernement DP-LSAP-Déi Gréng. L’exercice était mené par notre consœur Caroline Mart.

L’occasion de revenir durant une heure sur les priorités pour les cinq prochaines années. À la question de sa vision pour cette échéance, le Premier ministre a rappelé tout d’abord qu’il était satisfait de pouvoir défendre un bilan de la coalition 2013-2018.

Pour la mandature qui s’ouvre, Xavier Bettel pointe cinq priorités-clés qui devront être considérées de concert: faire en sorte que les problèmes de mobilité ne soient plus le lot quotidien des habitants, notamment en investissant dans les infrastructures et via les transports publics gratuits; s’attaquer aux problèmes du logement, notamment pour les plus jeunes; veiller à ce que l’écart entre riches et pauvres ne se creuse pas; maintenir la cohésion sociale et éviter que les courants ou partis extrémistes puissent arriver aux portes de la Chambre, et enfin continuer à travailler sur la réputation du pays en Europe et dans le monde.

«Je connais le pays» 

Au chapitre économique, Xavier Bettel demande aussi que soit souligné ce qui fonctionne en réponse à l’intervention du directeur de la Fedil, René Winkin. Ce dernier évoquait les problèmes rencontrés dans l’industrie ces derniers mois, autour des dossiers de Knauf et Fage

Des dossiers qui ont fait couler beaucoup d’encre. De quoi faire dire au Premier ministre qu’il existe des règles – que chaque entreprise doit respecter –, mais qu’il vaut mieux ne pas discuter des dossiers en cours sur la place publique tant que ceux-ci ne sont pas bouclés.

Une règle qu’il a d’ailleurs lui-même appliquée dès le début dans le dossier du méga data center de Google à Bissen et dont l’annonce initiale avait filtré à l’été 2017. «Le dossier n’est pas fermé», a indiqué mardi soir Xavier Bettel. En restant laconique, il réitère la volonté de tout faire pour y aboutir.

«Je connais aussi le pays», a répondu le Premier ministre quant au souci exprimé par le patronat de ne plus avoir l’oreille du gouvernement. «Nous sommes restés compétitifs et nous voulons rester compétitifs», mentionne Xavier Bettel, qui s’est dit attaché à l’idée de mener une politique globale qui combine social, environnemental et économique. Trois piliers qui doivent fonctionner de concert et que les trois partis au pouvoir doivent pouvoir s’approprier. 

Revoir l’interview sur RTL