La Ferrari F12berlinetta Tour de France 64, un modèle unique encore visible pendant quelques jours au Francorchamps Motor de Windhof. (Photos: Ginion Group)

La Ferrari F12berlinetta Tour de France 64, un modèle unique encore visible pendant quelques jours au Francorchamps Motor de Windhof. (Photos: Ginion Group)

Si on prend le temps de se balader, l’Autofestival, qui se poursuit jusqu’à ce lundi 9 février, permet de voir des voitures qui sortent carrément de l’ordinaire. Pour l’occasion, le groupe bruxellois Ginion a choisi le château de Bourlingster pour exposer ses prestigieux modèles de Rolls Royce et McLaren.

Au Francorchamps Motors de Windhof – la représentation Ferrari au Luxembourg dont Ginion Group est aussi propriétaire –, la marque au cheval cabré expose un exemplaire unique de la F12berlinetta Tour de France 64, barrée de la légendaire bande jaune. Partie pour un tour du monde, elle rejoindra ensuite le salon automobile de Genève.

    

Présent de longue date en région bruxelloise principalement en tant que revendeur BMW, le groupe familial Ginion est avec le temps devenu également responsable de la distribution de Rolls Royce, de McLaren et a ouvert le Francorchamps Motors Bruxelles (Ferrari) il y a 10 ans.

Un marché important

Au Grand-Duché, sa présence est plus récente. Elle a démarré avec la distribution de la marque Rolls Royce en 2004, soit après son rachat par BMW. En 2010, Ginion obtient les marchés belge et luxembourgeois de McLaren Automotive et, en janvier 2012, il ouvre le Francorchamps Motors Luxembourg après avoir repris l’activité Ferrari pour le pays. «Le niveau du parc automobile luxembourgeois étant assez élevé, c’est un marché important», observe Stéphane Sertang, CEO de Ginion Group. 

Il observe aussi que, depuis que Ginion est présent sur le marché grand-ducal, la croissance a toujours été au rendez-vous. Et, selon ses prévisions, 2015 devrait suivre la même tendance. Les résultats de l’Autofestival sont d’ailleurs déjà jugés positifs puisque plusieurs ventes ont pu y être réalisées.

Pas de crise pour les amateurs de belles carrosseries? «Nous nous adressons à des gens qui vivent la crise différemment, qui sont plus sensibles à la santé des marchés boursiers que de l’économie réelle.» Or, depuis deux ans, les Bourses ont étonnamment bien performé. Donc les ventes de voitures d’exception aussi.

Des Ferrari d’époque

De fait, au niveau des immatriculations, on note que 39 Ferrari neuves ont été mises en circulation l’an dernier au Luxembourg. Le groupe a aussi vendu six Rolls Royce et une McLaren. «On sait que les Luxembourgeois aiment l’automobile, ces chiffres ne sont pas trop étonnants», estime Stéphane Sertang.

Une McLaren a été immatriculée sur le marché luxembourgeois en 2014.   Une Rolls, c’est du cousu main. Pour de telles voitures, c’est le revendeur qui se déplace chez le client.

Et puisqu’ils sont amateurs, il va leur en offrir plus. En effet, à partir de cette année, le Francorchamps Motors va proposer, à côté de la vente de voitures neuves, des modèles dit «classiques», soit des Ferrari d’occasion construites dans les décennies 70 et 80. Bref, les dernières de l’époque du légendaire Enzo Ferrari.

«Il y a clairement un marché pour ce segment», poursuit le CEO de Ginion. «Toutes ces voitures ont une histoire et une âme et c’est une manière de goûter à l’univers Ferrari tout en restant raisonnable au niveau du prix.» En Belgique, Ferrari propose déjà cette gamme classique depuis deux ans et les ventes doublent chaque année.