Au Luxembourg, on compte chaque année environ 26.000 accidents du travail, principalement dans les secteurs de la construction et de l’intérim.  (Photo: Licence C.C.)

Au Luxembourg, on compte chaque année environ 26.000 accidents du travail, principalement dans les secteurs de la construction et de l’intérim.  (Photo: Licence C.C.)

26.000. C’est le nombre d’accidentés du travail en 2016 (les chiffres 2017 ne sont pas encore connus), un chiffre stable depuis dix ans environ. Une bonne chose: «Cela va du simple bobo à l’accident mortel, le panel est très varié», explique Georges Wagner, chargé de direction à l’AAA. «Et ces dix dernières années, le nombre d’employés a lui augmenté. Dans l’absolu, cela veut dire que chaque année, 5% des travailleurs ont un accident du travail.»

Sans grande surprise, c’est le secteur de la construction qui est le plus touché, suivi de près par les intérimaires. 80% sont des accidents qui ont lieu sur le lieu de travail, alors que 20% ont lieu sur le trajet. La maladie professionnelle, elle, touche moins de 1% des salariés.

Avec la tertiarisation du marché du travail, il y a une diminution de la fréquence des accidents.

Georges Wagner, chargé de direction de l’AAA

«Nous avons eu un cas ou deux de burn-out ces dernières années, c’est très peu. Il n’y a pas beaucoup de déclarations dans ce sens. Je pense qu’avec la tertiarisation du marché du travail, il y a une diminution de la fréquence des accidents, ceci couplé avec un gros travail de prévention de notre part ainsi que de l’inspection du travail et des mines (ITM).»

Le but pour l’AAA est de réduire les accidents graves et mortels. En 2016, 22 personnes sont décédées sur leur lieu de travail: «Même si le risque zéro n’existe pas, nous avons l’objectif de faire baisser de 20% ce chiffre d’ici à 2021. C’est la stratégie Vision Zéro qui a été mise en place il y a deux ans et qui met l’accent sur la prévention.»

Avec cette campagne, l’AAA en a profité pour redynamiser son logo qui datait des années 80 et rendre leur site internet responsive. Le design du nouveau site permet de mettre les points importants en évidence: en allant sur la page d’accueil, en tapant son matricule, on reçoit désormais le numéro direct du correspondant de son dossier. En plus, le site offre une meilleure vue d’ensemble grâce à sa nouvelle structure qui a été entièrement revue. Et le tout désormais en trois langues, avec l’anglais qui s’est rajouté au français et à l’allemand pour les formulaires.