Le Land sera dans les kiosques ce vendredi. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Le Land sera dans les kiosques ce vendredi. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Il y a encore 15 ans, les ministres de l’Énergie successifs ainsi que la Cegedel étaient convaincus que «les énergies renouvelables, ça ne marche pas au Luxembourg», rappelle le Lëtzebuerger Land dans sa nouvelle édition. Aujourd’hui, les énergies vertes ne sont pas seulement un aspect important de la politique internationale au service de la protection du climat. Elles sont également devenues, au Luxembourg comme ailleurs, un facteur de l’innovation et de la diversification économiques. À présent, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider (LSAP), élabore une stratégie énergétique servant à produire davantage d’énergies vertes, à rendre la consommation plus efficiente, à trouver de nouvelles opportunités économiques et à rémunérer correctement l’énergie produite à l’aide d’éoliennes, de modules solaires et d’usines de biogaz. Mais le Luxembourg pourra-t-il produire suffisamment d’énergies vertes sur son territoire?

Sécession

Depuis le début de ce mois, sur la route de Thionville, c’est Bilia, une multinationale suédoise, et non plus la famille Kontz, qui vend des BMW et des Mini. À la stupéfaction générale, 4 ans après avoir repris l’entreprise familiale, Benji Kontz a vendu la poule aux œufs d’or. Ceci au moment même où BMW est en passe de prendre la tête du hit-parade luxembourgeois des voitures les plus vendues. Benji Kontz affirme que c’était un choix de plein gré, l’expression d’une stratégie entrepreneuriale et volontariste. Or, la question demeure: la vente fut-elle décidée à Munich ou à Luxembourg?

Spießrutenlauf

Bien que prévu par les textes européens et la loi luxembourgeoise, bien qu’encouragé par les organismes internationaux comme le FMI et l’OCDE, l’accès des demandeurs de protection internationale (DPI) au marché du travail demeure hypothétique. Or, «les activités culturelles, c’est bien. Mais la vraie intégration au Luxembourg ne se fait que par le travail, cela a toujours été ainsi», constate Agnès Rausch, engagée dans l’initiative «Reech eng Hand» de l’Église catholique, qui assiste entre autres les DPI et les réfugiés reconnus dans leurs démarches pour trouver un emploi. Si, en théorie, la loi permet désormais aux demandeurs d’asile de travailler six mois après le dépôt de leur demande, en pratique, c’est loin d’être le cas, tellement les procédures administratives sont lourdes et compliquées. Une centaine de demandeurs seulement est inscrite à l’Adem et, en 2015, 15 de ces «autorisations d’occupation temporaires ont été accordées. Six mois après le début de «l’afflux massif» de demandeurs au Luxembourg, dont une grande partie, notamment les ressortissants syriens, se verra attribuer le statut de réfugié, la Fedil lance une initiative d’évaluation de leurs compétences, qu’elle entend mettre en œuvre avec les institutions publiques.