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La rentabilité du groupe semble se confirmer puisque, après plusieurs années de vaches maigres, saint-paul renoue avec les bénéfices pour la deuxième année consécutive. Alors qu'en 2001, il accusait un résultat en perte de 3,752 millions et de 4,214 millions l'année d'après, en 2003, le bénéfice s'élevait à 700.000 euros et le chiffre d'affaires affichait 82 millions d'euros. Avec un chiffre d'affaires de 88,735 millions d'euros et un bénéfice de 3,854 millions d'euros, cette tendance à la reprise est donc confirmée. Le résultat net consolidé du groupe saint-paul progresse également, passant de -331.000 euros à 4,33 millions.

L'endettement du groupe, éditeur du "Wort", de "La Voix", de "Telecran', et de "Contacto", évolue à la baisse, passant de 66,78 millions en 2003, à 51,85 millions. Les fonds propres de saint-paul ont été portés l'an dernier de 21 à 31 millions, réduisant l'endettement sur fonds propres de 308 à 165%.

Alors que les frais de personnel avaient été réduits à 36 millions en 2003, contre 38 millions d'euros en 2002, ils affichaient l'an dernier 40 millions. Saint-paul luxembourg s.a. reste à Luxembourg un employeur important dans le pays. Fin 2004, le groupe comptait 806 équivalents temps plein, contre 822 un an plus tôt.

Un des chantiers essentiels de l'année dernière constituait dans la modernisation des structures et des processus de travail du Wort. Dernier grand ouvrage en date, le changement de format de ses quotidiens et de son hebdomadaire, survenu il y a tout juste un mois.

Selon la dernière enquête de marché réalisée par TNS (Taylor Nelson Sofres) Plurimedia, grande agence d'études marketing et d'opinion basée à Londres, "d'Wort" et "La Voix" sont lus tous les jours, respectivement par 173.000 et 23.500 lecteurs. Les chiffres de diffusion de CIM pour 2004 ne sont pas encore disponibles, ceux de 2003 mentionnaient un tirage moyen de 82.000 exemplaires pour le Wort et 9.000 pour la Voix.