Le futur siège du Luxemburger Wort, à Howald, prendra place sur le site de l’ancienne Reliure Saint-Paul, «sur un terrain qui n’appartient pas à 100% à l’archidiocèse», selon Paul Peckels, directeur du groupe Saint-Paul. (Photo: M3 Architectes)

Le futur siège du Luxemburger Wort, à Howald, prendra place sur le site de l’ancienne Reliure Saint-Paul, «sur un terrain qui n’appartient pas à 100% à l’archidiocèse», selon Paul Peckels, directeur du groupe Saint-Paul. (Photo: M3 Architectes)

L’un des projets immobiliers élaborés par l’archidiocèse, évoqué mercredi lors de la présentation du rapport annuel 2016, a été dévoilé ce jeudi. Et il ne concerne pas moins que le déménagement du Luxemburger Wort, fleuron du groupe Saint-Paul, lui-même propriété de l’archevêché, de ses locaux de Gasperich vers Howald.

D’ici 2021 «au plus tard», selon le communiqué officiel, les rédactions du plus ancien journal luxembourgeois, accompagnées de celles de Télécran, de Contacto et de Radio Latina, mais aussi des équipes de Wortimmo, s’installeront dans un nouveau bâtiment localisé à l’angle de la rue des Bruyères et de la rue de Gasperich. Soit à quelques centaines de mètres, à vol d’oiseau, de la rue Christophe Plantin, «sur le site de l’ancienne Reliure Saint-Paul», précise Paul Peckels, directeur du groupe Saint-Paul, contacté par Paperjam.lu.

L’imprimerie, «divers services techniques», et le siège de Libo resteront pour leur part à Gasperich, précise le groupe Saint-Paul, qui n’apporte pas plus de détails sur l’utilisation future des espaces ainsi libérés.

Haut de quatre étages et s’étalant sur une surface de 5.676 m², le nouveau bâtiment construit par Soludec sur des plans élaborés par le cabinet M3 Architectes sera la propriété de Lafayette SA, société qui gère le portefeuille immobilier de l’archevêché et présidée depuis janvier 2016 par Pit Hentgen. Sans surprise, aucune information quant au montant de cette opération n’a été précisée. Seules des informations sur le calendrier de construction ont été avancées, à savoir une pose de la première pierre attendue «en 2018 sous réserve d’obtention des autorisations nécessaires».