La SNCF, par le biais de l’opérateur Orange, s’est engagée à fournir une connexion internet 5G aux passagers circulant à bord des TGV. (Photo: Fotolia)

La SNCF, par le biais de l’opérateur Orange, s’est engagée à fournir une connexion internet 5G aux passagers circulant à bord des TGV. (Photo: Fotolia)

Comment assurer la continuité du service à des centaines de voyageurs filant à 300km/h et franchissant d’innombrables tunnels? Pour offrir le wifi à bord des TGV, les ingénieurs d’Orange, vainqueur de l’appel d’offres de la SNCF, ont dû relever plusieurs défis techniques. Comme nous le confie Noël Foret, directeur de l’unité de pilotage réseau nord-est pour Orange, «en moyenne, pour un trajet de deux heures, les rames se connectent à une centaine d’antennes relais différentes. Nous avons donc densifié notre réseau 4G aux abords des lignes concernées, en particulier dans certaines zones rurales.» 

La présence de nombreux tunnels sur le réseau ferré constitue également une difficulté pour l’opérateur, contractuellement engagé à fournir une connexion tout au long du trajet. Noël Foret admet qu’il a fallu «améliorer la réception, accroître la puissance des signaux et diminuer au maximum le temps de latence».

À quand la 5G dans le TGV?

Quant aux trains, afin que les clients profitent du wifi sur l’ensemble de la rame, ils sont équipés de multiples points d’accès et de routeurs conçus pour supporter une charge particulièrement importante. Une rame duplex peut en effet accueillir jusqu’à 556 passagers, la plupart équipés de smartphones ou d’ordinateurs. 

S’agissant de l’arrivée prochaine du très haut débit, Noël Foret précise que si les infrastructures d’Orange ont été pensées pour un passage rapide à la 5G, «l’accès au très haut débit dans le TGV dépend du déploiement de cette technologie et surtout de la décision de la SNCF de la proposer à ses clients». Sur le plan technique, l’adoption de la 5G nécessitera un remplacement ou une mise à jour des antennes disposées à proximité des voies ferrées.