D'un point de vue positif, Pit Hentgen retiendra «la trajectoire sur laquelle le groupe Lalux poursuit son repositionnement». (Photo: DR)

D'un point de vue positif, Pit Hentgen retiendra «la trajectoire sur laquelle le groupe Lalux poursuit son repositionnement». (Photo: DR)

Monsieur Hentgen, que retenez-vous de l’année 2014?

«La crise ukrainienne et l’annexion de la Crimée par la Russie, la formation de l’État islamique et sa propagande barbare.

L’abandon du secret bancaire terni par la campagne médiatique LuxLeaks dirigée contre le pays.

Un acte dont vous êtes particulièrement fier dans l’exercice de votre profession?

«Pas d’acte isolé, mais la trajectoire sur laquelle le groupe Lalux poursuit son repositionnement.

Une déception?

«L’ambiance politique et les difficultés de la formation du débat sociétal, l’absence de respect et le triomphe du superficiel.

Quelle doit être la priorité du Luxembourg pour (re)trouver le succès économique l’an prochain?

«La productivité des entreprises et la réinstauration du dialogue tripartite. Le rééquilibrage des finances publiques et la préparation d’une réforme fiscale qui préserve le modèle luxembourgeois.

Que représente pour vous la période de fin d’année?

«Le cooling down caractérisé par la lecture et des activités banales, Noël en famille mais aussi la solitude entre les fêtes où le Tout Luxembourg aura abandonné le pays.

Quel est votre menu de fêtes idéal?

«Boudin noir aux pommes et raclette suisse, mais plus importants, les fonds de cave qui les accompagnent, en perspective du jeûne entre le Nouvel An et Pâques.»