Pour le premier tronçon, neuf rames seront utilisées à compter du 10 décembre. Elles seront en phase de test réel le long du parcours à partir du mercredi 12 juillet. (Photo: Anthony Dehez)

Pour le premier tronçon, neuf rames seront utilisées à compter du 10 décembre. Elles seront en phase de test réel le long du parcours à partir du mercredi 12 juillet. (Photo: Anthony Dehez)

Plus de 60 ans après l’arrêt de la dernière rame de tram à Luxembourg-ville, le moyen de transport fera officiellement son retour dans les rues de la capitale le 12 juillet. À partir de mercredi prochain, donc, les véhicules floqués du logo Luxtram seront visibles le long du boulevard Kennedy pour effectuer des tests grandeur nature.

Destinés non seulement à vérifier le bon fonctionnement des instruments, des procédures ou du timing imaginés par la société chargée de l’exploitation de la ligne, ces tests serviront également, dans un second temps, à former les futurs traminots dont le recrutement suit son cours. La trentaine de conducteurs nécessaires à l’exploitation du premier tronçon du tram, entre LuxExpo et la gare Pfaffenthal-Kirchberg, voire le Glacis, commenceront d’ailleurs leur formation à la fin du mois d’août, pour une durée de cinq semaines.

Effervescence au Neien Tramsschapp

Les tests, eux, s’étendront jusqu’au début du mois de décembre afin que le service soit opérationnel pour le 10 décembre, date retenue pour le début de l’exploitation commerciale, en même temps que la toute nouvelle gare Pfaffenthal-Kirchberg et son funiculaire.

Bien que spectaculaire pour les personnes travaillant au Kirchberg n’ayant encore jamais croisé une rame du nouveau tram, ce test n’est que la partie émergée de l’iceberg, puisque les travaux se mènent principalement au Neien Tramsschapp, nouveau siège depuis mai de Luxtram.

Pour mémoire, le projet du tram a été voté en juin 2014 pour une enveloppe globale de 565 millions d’euros et prévoit l’implantation, d’ici 2020/2021 de 24 stations réparties le long d’une ligne de 16 kilomètres de long entre le Findel et la Cloche d’Or. 32 rames assureront la connexion entre les deux parties de la capitale et serviront d’«épine dorsale» pour l’ensemble des transports en commun de la capitale, via l’implantation de neuf pôles multimodaux permettant aux usagers de passer d’un mode de transport à l’autre, l’accent ayant été notamment mis sur la mobilité douce.