Outre la revalorisation du montant des avertissements taxés et du nombre de points supprimés, de nouvelles infractions font leur entrée dans le code de la route. (Photo: Paperjam/DR)

Outre la revalorisation du montant des avertissements taxés et du nombre de points supprimés, de nouvelles infractions font leur entrée dans le code de la route. (Photo: Paperjam/DR)

Un mois à peine après le vote de la loi, les sanctions votées à la Chambre entrent en vigueur ce lundi. Le tour de vis législatif voté par 57 des 60 députés ne concerne pas seulement les automobilistes surpris en grand excès de vitesse ou les conducteurs au volant avec un taux d’alcoolémie supérieur au taux légal. Les nouvelles règles visent également les consommateurs de drogue ou les accros du téléphone portable au volant.

Dans le détail, les automobilistes surpris à une vitesse supérieure à 50% de la vitesse autorisée et si cette dernière est d’au moins 40 km/h supérieure à la limite verront leur permis amputé de quatre points, contre deux auparavant. Les récidivistes, surpris au cours des trois années après leur première sanction, auront six points de moins. Pour ce qui est de l’alcool au volant, les personnes contrôlées avec un taux supérieur à 0,8 g par litre de sang seront sanctionnées d’une perte de quatre points, contre deux auparavant.

La sécurité routière est devenue «une priorité nationale»

Les conducteurs surpris au-delà de 1,2 g par litre de sang perdront six points. Le même nombre que pour les automobilistes contrôlés au volant alors qu’ils sont sous l’emprise de stupéfiants ou de médicaments. Jusqu’au 31 mai 2015, ces deux situations étaient punissables de la suppression de quatre points. Les conducteurs qui aiment utiliser leur téléphone ou leur tablette derrière le volant ne sont pas non plus oubliés, puisque le nouveau code de la route prévoit une perte de deux points et un avertissement taxé de 145 euros pour les contrevenants. Le même montant sera appliqué aux personnes contrôlées avec un défaut de port de la ceinture de sécurité, du casque ou d’un siège enfant.

Cette nouvelle réglementation s’applique deux mois après la signature par le gouvernement d’une nouvelle charte sur la sécurité routière, qui fait de cette thématique «une priorité nationale». Signé par l’ensemble des ministres du gouvernement, ce texte prévoit que des actions concertées soient mises en place, aussi bien en matière de prévention et d’infrastructures que de sanctions.