Le terminal B, en sommeil depuis 2008, reprendra du service avant la prochaine saison estivale. Il sera pour l'occasion modernisé et relié au terminal A pour 4,5 millions d'euros. (Photo: Paperjam/DR)

Le terminal B, en sommeil depuis 2008, reprendra du service avant la prochaine saison estivale. Il sera pour l'occasion modernisé et relié au terminal A pour 4,5 millions d'euros. (Photo: Paperjam/DR)

Évoquée en janvier dernier à l’occasion de l’inauguration des premiers nouveaux commerces, la réouverture du terminal B de l’aéroport est désormais précisée par un agenda. Mis en service en mai 2004 pour accueillir des avions d'une capacité inférieure ou égale à 50 passagers mais inutilisé depuis mai 2008, le terminal va connaître une seconde vie. Et ce, «au 1er juillet 2017 au plus tard», selon François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures.

Rendue nécessaire par la hausse de fréquentation de l'aéroport du Luxembourg, qui a connu sur les quatre premiers mois de 2016 une hausse de 19%, cette renaissance va coûter au total 4,5 millions d'euros, financés à 100% par Lux-Airport. Dès septembre 2016, les ouvriers s'attaqueront à la finalisation de la passerelle qui reliait jusqu'au début des années 2010 le bâtiment à l'ancien terminal A. La liaison avec le nouveau se fera dans l'allée située entre le restaurant Moselier et le bookshop et devrait durer «moins de 1'30" à pied et bien moins avec le tapis roulant» d'après les calculs du gestionnaire du Findel.

Destiné à accueillir «des avions régionaux de plus grande taille comme les Q400 de Luxair, les CRJ 700 et 900 de Lufthansa ou les Fokker 70 de KLM», selon Johan Vanneste, directeur de Lux-Airport, le nouveau terminal B verra sa capacité d'accueil améliorée via une réorganisation de l'espace interne. Objectif: «Accorder plus d'espace aux passagers qui seront d'ailleurs plus nombreux, même si les appareils de Ryanair ou de British Airways ne seront pas gérés depuis ce terminal.» Une amélioration rendue possible par la suppression totale des zones réservées aux contrôles qui continueront de s'effectuer exclusivement au sein du terminal A.

Le futur «nouveau» bâtiment n'accueillera d'ailleurs que des vols en provenance ou à destination de l'espace Schengen, via neuf places qui lui seront dédiées. Situées à quelques dizaines de mètres du terminal, ces dernières seront accessibles à pied par les voyageurs qui ne devront donc plus emprunter de bus pour accéder à leur avion.

Les travaux prévoient également la modernisation des infrastructures de sécurité qui doivent répondre aux nouvelles normes, la vérification de la climatisation et du fonctionnement des escalators et la construction d'un nouveau pont de liaison. Un nouveau café «de type Starbucks, Grab and Go ou Panopolis» verra également le jour, souligne Johan Vanneste, qui assure que «SSP, la société gestionnaire des services à l'aéroport est tout à fait partante, notamment au vu des résultats enregistrés depuis la mise en place de la nouvelle offre de commerces».