Le Surface Hub de Microsoft sera commercialisé au Luxembourg par Inui Studio. (Photo: Microsoft)

Le Surface Hub de Microsoft sera commercialisé au Luxembourg par Inui Studio. (Photo: Microsoft)

Descendant du Perceptive Pixel créé par Jeff Han en 2006 et de la Microsoft Surface Table, une table connectée pensée en 2007, le Surface Hub est le produit d’une dizaine d’années de recherche et développement. Dernier-né de la famille du géant américain, il se positionne comme un outil de travail collaboratif facilitant réunions et workshops.

«C’est un appareil Windows comme les autres. Il vient s’intégrer naturellement dans l’IT des sociétés. Toutes les applications disponibles sur tablette ou ordinateur sont accessibles sur le Surface Hub sans autre contact nécessaire que celui de la main. C’est la formalisation d’années d’innovation produit», introduit Annelies Bulkens, product marketing manager chez Microsoft.

Jeff Han, interface designer pour Microsoft, démontrait déjà tout le potentiel de cette technologie en 2006.
Le Surface Hub, dont la tarification démarre à 8.500 euros pour sa version 55 pouces, sera vendu au Luxembourg par Inui Studio, spécialisé dans les interfaces «touch» et partenaire de Microsoft depuis sa naissance il y a cinq ans. Le nombre de Surface Hub produits dans les usines de l’éditeur aux États-Unis a volontairement été limité.

«La demande est déjà impressionnante et le feed-back du marché est excellent. Nous faisons déjà face à un an et demi de production pour remplir toutes les commandes. Nous n’avons, jusqu’à présent, pas de concurrent sur ce créneau. Avant les vacances d’été, nous devrions voir les premiers au Luxembourg.»

Plateforme multiusage

Ouverte et simple d’utilisation, la plateforme entend s’adapter à tous les contextes de travail. Déjà utilisée en Belgique, elle est particulièrement prisée des conseils d’administration, mais aussi des salles de contrôle. Au Luxembourg, la BGL a déjà décidé d’en équiper ses agences.

Le moteur du hub: faciliter la prise de décision et faire gagner du temps en réunion. On peut griffonner sur l’écran, adapter un graphique en temps réel, appeler quelqu’un pour l’ajouter à la conversation ou inclure des fichiers supplémentaires à la demande.

Plus engageantes, les interactions peuvent gagner en qualité.

Annelies Bulkens, Microsoft

«Il intègre depuis peu toute la suite Office 365. On peut tout faire comme sur un ordinateur, note Annelies Bulkens. C’est, en quelque sorte, un PC à grande échelle. Son principal intérêt est d’amener des applications que tout le monde connaît en soutien d’une discussion. Il dynamite les codes de la réunion. Plus engageantes, les interactions peuvent gagner en qualité et en efficacité. On peut aussi y connecter son ordinateur ou sa tablette.»

À chaque utilisation, le support se réinitialise pour effacer les données utilisées lors d’une présentation ou session de travail. Celles-ci sont envoyées de manière sécurisée aux participants du groupe. «L’objectif central est qu’on puisse travailler de manière aussi intuitive qu’avec un papier et un stylo, mais en toute sécurité. On ne doit pas se connecter avec un système d’identification complexe, on peut tout de suite se mettre au travail et récupérer toutes les informations dans un deuxième temps.»