Pour tenter de réduire l’impact négatif de la réforme fiscale sur les frontaliers aux bas revenus et travaillant à temps partiel, un groupe de travail va être mis sur pied. (Photo: Paperjam /DR)

Pour tenter de réduire l’impact négatif de la réforme fiscale sur les frontaliers aux bas revenus et travaillant à temps partiel, un groupe de travail va être mis sur pied. (Photo: Paperjam /DR)

Les salariés frontaliers touchant de bas revenus et travaillant à temps partiel seront-ils les grands perdants de la réforme fiscale voulue par le gouvernement? Bien que désireuse de mettre en place le principe d’équité fiscale, la réforme risque d’impacter négativement cette catégorie de salariés en raison de l’application de nouveaux critères.

Parmi eux, la mise en place d’un taux d’imposition plus élevé qu'actuellement ou l’obligation pour les frontaliers mariés de réaliser une déclaration d’impôt avec l’ensemble des revenus du ménage – issus du Luxembourg ou non – afin de bénéficier de la classe 2 d’impôt. Des mesures qui, à l’heure actuelle, pourraient réduire «de plusieurs milliers d’euros» les revenus de cette catégorie de salariés, selon les syndicats.

Pour tenter de clarifier cette situation, OGBL et LCGB ont rencontré lundi Pierre Gramegna (DP), ministre des Finances. Au vu de «l’extrême complexité» du sujet, en lien direct avec l’absence de législation harmonisée – et donc aux impacts différents sur les salariés en fonction qu’ils résident en Allemagne, en Belgique ou en France––, un groupe de travail mixte destiné à trouver des solutions à ces questions doit voir le jour «dans les prochaines semaines».