Le nouveau propriétaire du restaurant, François Poitrinal, est un franco-luxembourgeois de 59 ans. (Photo: Maison Moderne)

Le nouveau propriétaire du restaurant, François Poitrinal, est un franco-luxembourgeois de 59 ans. (Photo: Maison Moderne)

Dans les années 80, La Lorraine était une adresse phare de la capitale et jouait dans la même cour que les brasseries parisiennes. L’établissement a même affiché une étoile Michelin il y a une vingtaine d’années. Puis, depuis 2000, de reprise en reprise, de gestion lointaine en orientation touristique, le restaurant a perdu de sa splendeur.

Sa réouverture après rénovation l’été dernier était plutôt une bonne nouvelle, mais l’ambition n’était pas assez poussée. Voilà qu’un nouveau groupe français, l’Union des cafés de Paris, a repris les rênes de la maison avec la volonté d’aller plus loin dans la remise sur les rails. Déjà, le service en continu, le banc d’écailler, les spécialités de poisson, la carte des vins de haut vol ont retrouvé le chemin de la place d’Armes.

Retour de l’écailler

Les derniers aménagements et travaux (un parquet à la place du carrelage, un piano à l’étage, des fauteuils rouges et quelques tableaux) s’échelonneront dans les semaines à venir. On nous annonce aussi un futur vivier à homards, une carte de fidélité et un service de livraison.

L’ancienne équipe, avec les directeurs Mathieu et Yoann, est toujours là, et la carte a retrouvé des couleurs typiques de la brasserie à la parisienne: huîtres et plateaux de fruits de mer, poissons (sole meunière, daurade entière grillée, aile de raie...), quelques viandes (filet de bœuf, andouillette, rognons, cordons-bleus...). On est dans le classicisme et le respect des codes du genre.

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