Rainer Klump souhaitait faire entrer l’Université dans une «nouvelle phase de développement». (Photo: Sven Becker / Archives)

Rainer Klump souhaitait faire entrer l’Université dans une «nouvelle phase de développement». (Photo: Sven Becker / Archives)

Son mandat aura été marqué par le déménagement de l’institution sur le campus de Belval, puis par le développement international d’une université encore toute jeune. Rainer Klump, 59 ans, était à la tête de l’Université du Luxembourg depuis début 2015 seulement.

Universitaire allemand, il avait accepté le défi de donner une nouvelle dimension à cette institution.

En début d’année, il avait annoncé l’objectif de la faire devenir l’une des 10 meilleures universités jeunes de la planète, selon le classement réalisé par le magazine britannique Times Higher Education.

Mais ses ambitions étaient sans doute trop grandes et des tensions étaient apparues en ce début d’année sur des questions «économiques et d’autonomie par rapport au gouvernement».

«Depuis son arrivée, il a essayé de faire des économies, certainement poussé par le gouvernement, en demandant aux facultés de réduire leurs dépenses», a confié à Paperjam.lu le représentant des étudiants de la Faculté de droit, d’économie et de finance, Edoardo Tiberi. «Le conseil de l’Université n’a pas approuvé le budget 2017 proposé par le recteur, mais il a quand même été voté par le conseil de gouvernance», rappelle-t-il.

En février, deux instituts indépendants rendaient leurs conclusions sur le fonctionnement de l’Uni. Si les experts saluaient le bon environnement pour la recherche, ils pointaient aussi du doigt des lacunes dans l’organisation de l’institution, dont une communication entre les différentes instances de l’Uni déficiente et des procédures de prises de décision pas suffisamment transparentes.