Le ministre en charge de la sécurité intérieure, Étienne Schneider, a présenté hier à la Chambre un premier bilan chiffré (au 12 avril) du fonctionnement des radars, depuis leur mise en marche le 16 mars dernier. 

Les premiers chiffres font état d’un nombre global de plus de 40.000 véhicules flashés (40.006), pour un chiffre affiné de 35.233 flashes validés après corrections.

Ce sont ainsi 33.194 automobilistes qui se sont vu recevoir une amende (49 euros) sans retrait de points.

2.044 courriers mentionnant la perte de deux points (avertissements taxés) ont été expédiés.

À noter tout de même que 1.182 procès-verbaux ont été établis pour «délit de grande vitesse», entraînant des poursuites judiciaires.

Selon le ministère du Développement durable et des Infrastructures, est considéré comme délit de grande vitesse:

• Un excès de vitesse par rapport à la vitesse maximale autorisée qui dépasse de plus de 50% le plafond réglementaire;
• Une récidive intervenant au cours des 36 mois après une première contravention grave ou une condamnation pour un délit, en matière de vitesse.

Parmi les appareils automatiques, celui de Luxembourg-Merl – sur l’A4 à hauteur de la rue de Bouillon – a flashé à lui seul 10.453 fois, devant celui de Gonderange (3.086 fois) et au Schlammestee (1.530).

La majeure partie des véhicules repérés (24.749) sont immatriculés au Luxembourg.

La police grand-ducale participe d’ailleurs ce jeudi à la vaste opération de contrôle de vitesse organisée dans plusieurs pays européens. Des contrôles seront renforcés sur plusieurs routes du pays.