Bruxelles estime que les budgets italien, espagnol, portugais, belge, finlandais, slovène, chypriote et lituanien présentent «un risque de non-conformité» avec les règles européennes.  (Photo: DR)

Bruxelles estime que les budgets italien, espagnol, portugais, belge, finlandais, slovène, chypriote et lituanien présentent «un risque de non-conformité» avec les règles européennes.  (Photo: DR)

À côté de l’Allemagne, de l’Estonie, des Pays-Bas et de la Slovaquie, le Luxembourg figure parmi les cinq États membres de la zone euro dont les projets budgétaires ont été avalisés par la Commission européenne.

Bruxelles a estimé qu’ils étaient en conformité avec le pacte européen de stabilité et de croissance qui fixe une limite de 3% du produit intérieur brut (PIB) pour le déficit public et de 60% pour la dette.

Le projet de budget 2017 du Luxembourg est largement sous cette double limite fixée par la Commission puisque le déficit public grand-ducal atteint seulement 1,7% de son PIB alors que sa dette est inférieure à 24%.

Huit États membres épinglés

Outre ces cinq bons élèves, cinq autres États membres – l’Autriche, la France, l’Irlande, la Lettonie et Malte – ont présenté des budgets qualifiés de globalement conformes.

Quant aux huit derniers membres de la zone euro, leurs projets budgétaires 2017 présenteraient, selon Bruxelles, «un risque de non-conformité» avec les règles européennes, qui pourrait entraîner «un écart significatif» avec les objectifs qui leur avaient été fixés. Il s’agit de l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, la Finlande, la Slovénie, Chypre et la Lituanie.

En théorie, les règles européennes prévoient pour de tels manquements des amendes pouvant atteindre 0,2% du produit intérieur brut et la suspension de fonds structurels européens si un pays ne parvient pas à atteindre ses objectifs.

Mais ces sanctions n’ont jamais été appliquées jusqu’ici.