Fernand Wolter: «Seul, il est
rarement aisé
de réaliser un
travail efficace.» (Photo: Julien Becker)

Fernand Wolter: «Seul, il est
rarement aisé
de réaliser un
travail efficace.» (Photo: Julien Becker)

Monsieur Wolter, quel est l’événement qui vous a le plus marqué dans votre secteur d’activité au cours de ces derniers mois?

«Sans conteste le salon Moovijob qui s’est tenu en mars dernier à Luxembourg. Cet événement de recrutement et de formation transfrontalier s’est démarqué tant par son organisation globale que par la qualité des conférences, sa performance ou encore le nombre de visiteurs. Pour nous, ce salon a été bénéfique au niveau des contacts clients, mais aussi au niveau du nombre de candidats à la recherche d’un emploi qui se sont présentés sur notre stand.

Quels sont les piliers sur lesquels vous comptez appuyer votre croissance?

«La qualité des services offerts à nos clients est le pilier principal. Nous sommes, par exemple, le seul centre de langues au Luxembourg membre d’Eaquals, un organe européen de contrôle de la qualité pédagogique des centres de langue. Leur certification et leur réévaluation sur le terrain (par des observations des classes, du matériel, des enseignants, via des enquêtes de satisfaction, etc.) tous les deux ans exigent une remise en question constante. En parallèle, nous travaillons à choisir des enseignants de qualité et nous restons continuellement à l’affût de nouveaux matériels, de nouvelles formules à même de garantir cette qualité et une adaptabilité aux différents publics.

Quels sont les profils que vous avez le plus de mal à recruter?

«Nous recrutons essentiellement des enseignants qui se doivent d’avoir les diplômes adéquats. Nous recevons énormément de candidatures spontanées et nombreuses sont celles qui se prévalent des formations voulues. Mais hormis l’aspect qualification, nous accordons une attention particulière à recruter des enseignants sachant enseigner, c’est-à-dire qui disposent du volet pédagogique, qui savent s’adapter aux différents niveaux de leurs élèves, qui maîtrisent les techniques voulues. Force est de constater que ce n’est pas toujours évident de trouver de tels professionnels.

Quel type de manager êtes-vous?

«Pour moi, il est important de travailler en équipe. Seul, il est rarement aisé de réaliser un travail efficace. Aussi, je sais déléguer, fixer des objectifs réalisables à mon équipe et superviser l’ensemble. Bien entendu, je n’hésite pas à mettre la main à la pâte si nécessaire. J’accorde également beaucoup d’importance à l’écoute de mes collaborateurs. Je suis très présent et en cas de problème, chacun peut venir me voir pour en discuter.

Quelles sont vos principales qualités?

«Je suis quelqu’un de réactif tant avec le personnel qu’avec les clients. Lorsque doléance il y a, je la prends avec sérieux et je sais donner une réponse rapide, mais réfléchie.

Et vos principaux défauts?

«Je dirais impatient et actif… mais pas pour autant hyperactif! Quand je veux quelque chose, c’est pour hier! De manière générale, je trouve que beaucoup de personnes se perdent parfois trop dans les détails, au risque d'oublier l’essentiel.

Si vous aviez dû faire autre chose, qu’auriez-vous aimé?

«Je ne sais vraiment pas. J’aime cuisiner, mais pas pour en faire mon métier. Peut-être architecte, car il y a beaucoup d’aspects qui me fascinent dans l’architecture, moderne notamment.

Comment voyez-vous votre société dans un an?

«Je suis de nature optimiste. Nous visons le maintien de la qualité et ce sera encore le cas dans un an, avec peut-être un accent plus important encore sur les nouvelles technologies qui sont déjà bien intégrées par notre équipe pédagogique. En outre, nous venons de remporter une soumission auprès d'une grande institution au Luxembourg. C'est une belle reconnaissance de la qualité de nos services. Et c'est de bon augure pour les mois et années à venir.»