Marieta Kaufmann, du NeSoVe, et Karl Goldberg, du syndicat Vida, portant le prix destiné à être remis à Jean-Claude Juncker.  (Photo: DR)

Marieta Kaufmann, du NeSoVe, et Karl Goldberg, du syndicat Vida, portant le prix destiné à être remis à Jean-Claude Juncker.  (Photo: DR)

L’ancien Premier ministre luxembourgeois et actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a été honoré ce vendredi à Vienne d’une nouvelle distinction internationale dont, toutefois, il se serait bien passé.

Il s'est en effet vu décerner, bien malgré lui, le Prix 2014 de «la Honte de l’année» qui lui a été décerné par la Netzwerk Soziale Verantwortung (NeSoVe), une plateforme composée de 19 syndicats, associations de consommateurs et autres ONG au nombre desquels figurent notamment les Jeunes catholiques autrichiens.

Ce prix lui a été remis pour avoir contribué tout au long de son mandat de Premier ministre luxembourgeois à faire de son pays une «oasis fiscale» ayant profité à «des multinationales, des particuliers fortunés ou des fonds d’investissement souhaitant frauder ou inviter l’impôt».

Remis symboliquement le 20 février à l’occasion de la Journée mondiale des Nations unies pour la justice sociale, le Prix de «la Honte de l’année» vise à récompenser – selon ses organisateurs – «des institutions, des entreprises ou des personnalités antisociales».

L’autre récipiendaire de ce prix cette année est la société Henry am Zug Ungarn, le service de restauration des chemins de fer autrichiens (ÖBB), à qui la NeSoVe reproche de faire travailler ses employés «à des conditions hongroises» puisque payés tout au plus 500 euros par mois.