À la tête de l’institution depuis 2009, Enrico Lunghi avait été reconduit en 2013. (Photo: Julien Becker / archives )

À la tête de l’institution depuis 2009, Enrico Lunghi avait été reconduit en 2013. (Photo: Julien Becker / archives )

La nouvelle, rendue publique via la presse vendredi, a officiellement été actée par le conseil d’administration du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Mudam). Le CA a, dans un communiqué publié lundi après-midi, indiqué que Enrico Lunghi a présenté sa démission avec effet au 31 décembre 2016. 

«Il considère qu’après les récentes atteintes à son honneur et à sa réputation, il n’est plus en mesure de se consacrer avec les mêmes engagements et liberté d’esprit à la tâche qui est la sienne.»

«L’intelligence et le professionnalisme avec lesquels il a mené la programmation artistique et les qualités relationnelles qu’il a su faire valoir dans le monde de l’art ont contribué de façon significative au rayonnement dont bénéficie actuellement le Mudam», indique le communiqué du conseil d’administration, qui le remercie pour ses huit années à la tête de l’institution.

Conformément au souhait d’Enrico Lunghi, le conseil d’administration a publié la lettre de démission envoyée à la Grande-Duchesse héritière, présidente de l’instance de gouvernance du Mudam.

Enrico Lunghi y évoque son engagement dans le secteur culturel luxembourgeois depuis 20 ans pour le porter à un niveau de reconnaissance international, se heurtant régulièrement à des freins et pressions dans la démarche qui était la sienne.

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Reste désormais à ouvrir dans les prochains jours la procédure de recrutement.

Depuis l’annonce de sa démission, Enrico Lunghi entend porter plainte pour diffamation, selon les informations du Wort.

De nombreuses voix au sein du secteur culturel se sont manifestées entre-temps pour soutenir Enrico Lunghi et saluer son travail.