Paperjam.lu

Phil Boland: «Aujourd’hui, la réussite de nos activités est due à l’image positive du Luxembourg sur les marchés mondiaux.» 

Le cloud computing est sur toutes les lèvres, dans les sphères IT et business. Ce mardi, B2 Group, fournisseur luxembourgeois de logiciels pour le secteur financier, désirait faire la démonstration des avantages du concept. Lors d’une séance d’information intitulée «Luxembourg, une marque de confiance pour le service de fourniture de logiciels à la communauté financière internationale», le point a été fait sur les atouts que présente le pays, notamment au niveau des technologies «cloud» pour les institutions financières à travers le monde. «Aujourd’hui, la réussite de nos activités est due à l’image positive du Luxembourg sur les marchés mondiaux, a introduit Phil Boland, PDG de B2. Cette image est en grande partie favorisée par son expertise reconnue, sa situation géographique, son cadre réglementaire, l’excellence de ses infrastructures techniques et des frais de fonctionnement relativement bas.»

Mais l’un des atouts qui différencient le Luxembourg des autres places financières réside dans l’importance des fonctions de back office. «Aujourd’hui, avec la présence de nombreuses agences de transfert et d’une forte activité post-négociation, le Luxembourg peut être considéré comme le deuxième centre de gestion de fonds après les Etats-Unis, a ajouté Phil Boland. Les institutions financières internationales ont tendance à y placer leurs fonctions opérationnelles parce que le secteur IT, avec les ressources et les talents dont il dispose, est orienté vers le back et le middle office. La place s’impose donc naturellement pour l’implantation de plates-formes de service IT. A ce niveau, pour le secteur financier et les services IT qui y sont liés, le Luxembourg constitue vraiment une marque de confiance.»

Répondre aux enjeux

Le Luxembourg, selon les acteurs présents lors de cette séance d’information, dispose aujourd’hui de tous les éléments pour offrir des services de type «cloud» aux activités financières. Parce qu’il apporte des avantages par rapport aux infrastructures techniques conventionnelles en termes de coûts et d’évolutivité, le cloud computing doit permettre aux institutions bancaires et financières de la place de gagner en compétitivité et de répondre à de nombreux enjeux. Il s'agit notamment, comme l’a souligné Bill Wrest de Barclays Capital, de répondre à la complexité et la variété des systèmes d’information, à un réel besoin de transparence, mais aussi de minimiser les coûts des projets IT comme le temps de mise en œuvre. «Le discours veut qu’une solution cloud automatisée et intégrée permette aux institutions de faire des économies significatives tout en réduisant les risques, a-t-il expliqué. Aujourd’hui, pour avoir implanter une telle solution, je peux vous affirmer que c’est bien le cas.»

Et B2 Group, à travers la B2 Hub Global Transaction Service, solution développée en partenariat avec les P&T et Netcore, veut répondre à ces besoins. «Aujourd’hui, les infrastructures développées au Luxembourg, à même d’héberger des plates-formes de services dédiées, offrent des garanties tant au niveau de la protection des données que de leur localisation ou encore des stratégies de sortie d’un modèle cloud pour les institutions financières, a affirmé Frank Weiler, Manager Cloud Strategy de P&T Group. Avec notre offre et le soutien de partenaires, développeurs de solutions spécialisées ou experts dans la migration et la transformations de services IT, nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer une solution de messagerie basée sur la technologie cloud répondant aux attentes du secteur financier.»